188, et qu'a publie M.
Rheinwald, suit exactement jusqu'a ce point (p. 1007) le texte de
l'Introduction, mais en le resserrant. Le chap. xi du premier repond au
chap. xv du liv. I de la seconde. A partir de ce point, le chap. xii de
l'_Epitome_ rejoint l'Introduction vers la p. 1077.]
[Note 198: Gregoire le Grand dans une lettre a Domition imetropolitain,
et non comme le dit Abelard a Janvier, eveque de Calahorra. (_Epist.
Regist_., t. III, ep. LXVII.)]
[Note 199: _Introd_., t. I, p. 1003-1040.--_Theol. Christ_., t. II, p.
1200, et V, p. 1955, Abelard en s'appuyant ici de l'autorite de Platon
ne fait que suivre les Peres _platonisants. De tout temps, on a raisonne
dans l'Eglise sur l'analogie de l'idee de la trinite platonique avec
le dogme de la sainte Trinite. Les passages du philosophe grec
habituellement cites sont ceux du _Timee_, qu'Abelard connaissait (t.
XII de la trad. de Cousin, p. 115, 117, 126, etc.) et deux fragments
douteux des lettres II et VI (t. XIII, p. 59 et 74). Les neo-platoniens
d'Alexandrie ont developpe davantage cette idee de la trinite, et d'une
maniere plus suspecte au christianisme, de sorte que l'assimilation qui
seduit Abelard est tenue generalement pour dangereuse et n'est plus
guere usitee. Mais elle n'en est pas moins autorisee par de Grands
exemples. H. de Chateaubriand en a fait une des beautes de la religion
chretienne. (Voyez surtout saint Clement d'Alexandrie, _Stromat_. IV et
VII.--Et saint Augustin lui-meme, _De Ver. relig_., l, v et _Conf._ VII,
ix.--Euseb, _Praepar_, II et XI.--Theodoret. _Serm_., II.--Cyrill.
_Cont, Jut_., III, etc.--Petav. _Dogm. theolog_., t. II, t. I, c. I
et VI.--Bergier aux mots; _Platonisme et Trinite_.--Genie du
christianisme_, part. I, t. I, c. III.)]
Telle est la substance du premier livre de l'Introduction; Abelard
commence le second par une apologie. Apparemment l'emploi qu'il vient de
faire des autorites philosophiques et des citations paiennes avait ete
critique; car il observe qu'il n'a rien introduit de nouveau. Saint
Paul cite Epimenide, Menandre, Aratus; pour convertir les Atheniens, il
s'empare d'une inscription qu'ils avaient gravee sur un autel[200].
On voit dans le Deuteronome qu'il faut raser la tete d'une captive et
qu'ensuite on peut l'epouser. "Ainsi," dit Abelard, "j'aime la science
profane pour sa grace et sa beaute, et d'une esclave, d'une captive
etrangere, je veux faire une Israelite." Si j'ai emprunte a Origene,
j'ai neglige
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