t hier noch van een verbod
om natuurschoon te bewonderen noch van iemand "verfoeien" sprake is!
Maar--en spreekt dit trouwens niet van zelf?--het opmerken dezer kleine
vlekjes kunnen de wijde en diepe dankbaarheid niet verminderen, die ik
als een warme liefde in mij voel voor dit boek en zijn schrijver. Bij de
geestelijke gestalten der daarin behandelde dichters, dezer vergeefs
vervolgde, ontembare en van levenskracht stralende helden, wat zijn wij,
Westersche Joden, daar Jood_jes_ bij. Van hen allen schijnt _Bialik_ mij
de allergrootste. Men leze dit door Slousch aangehaalde kleine fragment
uit het gedicht _Massa Nemirow,_ "une description realiste du pogrome de
Kichenev."
Fils de l'homme ... leve-toi et va vers la ville de la Tuerie. Tu
visiteras les maisons pour voir de tes yeux et pour palper de tes
mains le sang fige et les cervelles durcies sur les haies, sur les
arbres et sur le cement des cloisons.... Puis, tu iras voir les
ruines, en franchissant des breches, en passant par des murs troues
et par les fours brises, la ou les entailles sont les plus larges,
ou les trous sont les plus grands, ou la pierre noire est denudee
et la brique arrachee.... Elles sont pareilles aux bouches beautes
des plaies sordides pour lesquelles aucun moyen, aucun remede n'est
plus efficace. Tes pieds s'enfonceront dans les plumes et buteront
contre les decombres des objets brises, [p.62] contre les restes
des livres et des parchemins, biens perdus, produit des peines et
des labeurs surhumains....
Cependant, tu ne t'attarderas point sur ces ruines et tu
continueras droit ton chemin.... Et l'odeur des acacias viendra a
ta rencontre, et leur parfum penetrera dans tes narines et leurs
fleurs qui sentent le sang....
Et comme pour te contrister, leur senteur etrange repandra dans ton
coeur la fraicheur du printemps, et tu le supporteras! Et le soleil
te percera de myriades de fleches dorees qui refleteront sur chaque
fragment de vitre sept rayons joyeux de ton malheur....
_Car Jehova fit appel au printemps et a la tuerie a la fois. Le
soleil rayonnait, l'acacia s'epanouissait et le bourreau
abattait_....
Door het cursiveeren van den laatsten zin, in zijn poignante
tegenstellingen vol van een magistrale, zwaar dreunende zeggingskracht,
toont _Slousch_ wel duidelijk, welk een bevoegd docent zijn discipelen
in he
|