hoses dont
l'existence se confond avec leur rapport quelconque a une autre chose."
(T. I, _Categ._, c. vii, p. 81 et 91.) Voici l'original: 1 deg. [Grec:
Pros ti de ta toiauta legetai, osa auta aper estin, heteron einai
legetai, ae hoposoun allos pros heteron.]--2 deg. [Grec: Esti ta pros ti,
ois to einai tauton esti to pros ti pos echein.] (_Cat_., VII, vii, 1 et
24.)]
"Nous avons," dit-il en terminant, "dans tout ce que nous venons
d'enseigner sur la relation, suivi principalement Aristote, parce que la
langue latine s'est particulierement armee de ses ouvrages et que nos
devanciers ont traduit ses ecrits du grec en cette langue. Et nous
peut-etre, si nous avions connu les ecrits de son maitre Platon sur
notre art, nous les adopterions aussi, et peut-etre la critique du
disciple touchant la definition du maitre paraitrait-elle moins juste.
Nous savons en effet qu'Aristote lui-meme dans beaucoup d'autres
endroits, excite peut-etre par l'envie, par le desir de la renommee,
ou pour faire montre de science, s'est insurge contre son maitre, ce
premier chef de toute la philosophie, et que, s'acharnant contre ses
opinions, il les a combattues par certaines argumentations et meme par
des argumentations sophistiques; comme dans ce que nous rapporte Macrobe
au sujet du mouvement de l'ame[476]. De meme, ici peut-etre s'est-il
glisse quelque malveillance, soit qu'Aristote n'ait pas ete juste dans
sa maniere de prendre la doctrine de Platon sur la relation, soit
qu'il expose mal le sens de la definition et y ajoute de son fonds des
exemples mal choisis, afin de trouver quelque chose a corriger. Mais
puisque notre latinite n'a pas encore connu les ouvrages de Platon sur
cet art, nous ne nous ingerons pas de le defendre en choses que nous
ignorons. Nous pouvons cependant faire un aveu, c'est qu'a considerer
plus attentivement les termes de la definition platonique, elle ne
s'ecarte pas de la pensee d'Aristote." Lorsqu'il a dit: "Les relatifs
sont des relatifs en ce qu'ils sont choses des autres choses," il a
regarde moins a la construction des mots, qu'a la relation naturelle
des choses. Il ne s'agit pas, en effet, d'une attribution quelconque,
verbale, accidentelle, mais substantielle. Ce qui est assigne par
possession n'est pas relatif dans le sens technique, car ce n'est pas
ce qui accompagne naturellement le sujet, ce qui en depend
substantiellement. Le boeuf d'un homme, n'est que le boeuf possede par
un homme. Une chose est r
|