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chose ne resultat de parties, et, comme les especes, il reduisait les parties a des mots. Si on lui disait que cette chose, qui est une maison, resulte d'autres choses, savoir, le mur, le toit et le fondement, voici par quelle argumentation il attaquait cela. [Note 526: _Dial_., p. 471.] "Si cette chose qui est la muraille est une partie de cette chose qui est la maison, comme la maison elle-meme n'est pas autre chose que le mur, le toit et le fondement, le mur est partie de lui-meme et du reste. Mais comment sera-t-il partie de lui-meme? Toute partie est naturellement anterieure au tout; or, comment le mur serait-il anterieur a soi et aux autres, lorsque l'anteriorite a soi-meme est impossible? "La faiblesse de cette argumentation consiste en ceci, que quand on parle du mur, et qu'on accorde qu'il est partie de lui-meme et du reste, on entend de lui-meme et du reste pris et joints ensemble, ou d'un compose dans lequel il est avec le toit et le fondement, en sorte que la maison est comme trois choses, mais non prises separement, combinees au contraire, et ainsi il n'est plus vrai qu'elle soit le mur ni le reste, mais elle est les trois ensemble. De la sorte, le mur n'est partie que de lui-meme et du reste combines, ou de toute la maison, et non pas de lui-meme pris en soi: il est anterieur, non a soi-meme pris en soi, mais a la combinaison de soi-meme et du reste. En effet, le mur a existe avant que toutes ces choses eussent ete jointes, et chacune des parties doit exister naturellement avant de produire l'assemblage dans lequel elles sont comprises." Ce long examen de la division du tout vient de nous conduire au milieu de la grande question du realisme et du nominalisme. Abelard y a touche en s'occupant de la difference; il y est revenu en traitant de la division de la substance par les especes. Il la retrouve ici sous deux formes, en etudiant la division du tout universel et du tout integral. Le tout universel est un des universaux; il est la collection soit des genres, soit des especes, soit des individus, qui en sont comme les parties; en tant que collection des individus, le tout espece peut etre appele leur substance, puisqu'il est la totalite de la substance repartie en eux; mais le genre n'est pas la substance totale des especes, puisqu'il y a dans l'espece un element qui n'est pas dans le genre, la difference. Cette doctrine, qui admet bien une certaine realite dans les elements des especes et des ge
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