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celle de la couverture proprement dite. On n'y voyait que des legendes
hieroglyphiques en gros caracteres, ou les beautes du temple, le nom des
rois qui y avaient travaille, la gloire des dieux auxquels il etait
consacre, sont celebres avec emphase. En resume, l'ornementation du
soubassement et celle du plafond etaient restreintes a un petit nombre
de sujets toujours les memes; les tableaux les plus importants et les
plus varies etaient comme suspendus entre ciel et terre, a la paroi des
chambres et des pylones.
[Illustration: Fig. 93]
[Illustration: Fig. 94]
[Illustration: Fig. 95]
[Illustration: Fig. 96]
[Illustration: Fig. 97]
[Illustration: Fig. 98]
[Illustration: Fig. 99]
[Illustration: Fig. 100]
[Illustration: Fig. 101]
[Illustration: Fig. 102--Zodiaque circulaire de Denderah.]
Ils illustrent les rapports officiels de l'Egypte avec les dieux. Les
gens du commun n'avaient pas le droit de commercer directement avec la
divinite. Il leur fallait un mediateur qui, tenant a la fois de la
nature humaine et de la nature divine, fut en etat de les percevoir
egalement l'une et l'autre. Seul, le roi, fils du soleil, etait d'assez
haute extraction pour contempler le dieu du temple, le servir et lui
parler face a face. Les sacrifices ne se faisaient que par lui ou par
delegation de lui; meme l'offrande aux morts etait censee passer par ses
mains, et la famille se prevalait de son nom (_souten di hotpou_) pour
l'envoyer dans l'autre monde. Le roi est donc partout dans le temple,
debout, assis, agenouille, occupe a egorger la victime, a en presenter
les morceaux, a verser le vin, le lait, l'huile, a bruler l'encens:
c'est l'humanite entiere qui agit en lui et accomplit ses devoirs envers
la divinite. Lorsque la ceremonie qu'il execute exige le concours de
plusieurs personnes, alors seulement des aides mortels, autant que
possible des membres de sa famille, paraissent a ses cotes. La reine,
debout derriere lui, comme Isis derriere Osiris, leve la main pour le
proteger, agite le sistre ou bat le tambourin pour eloigner de lui les
mauvais esprits, tient le bouquet ou le vase a libation. Le fils aine
tend le filet ou lasse le taureau, et recite la priere pour lui, tandis
qu'il leve vers le dieu chaque objet prescrit par le rituel. Un pretre
remplace parfois le prince, mais les autres hommes n'ont jamais que des
roles infimes: ils sont bouchers ou servants, ils portent la barque ou
le palanquin du dieu. Le dieu, de son
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