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s circonstances. Aux temps pharaoniques, les tableaux ne sont pas tres serres l'un contre l'autre. La surface a couvrir, arretee en bas par une ligne tracee au-dessus de la decoration du soubassement, est limitee vers le haut, soit par la corniche normale, soit par une frise composee d'uraeus, de faisceaux de lotus alignes cote a cote, de cartouches royaux (Fig.103), entoures de symboles divins, d'emblemes empruntes au culte local, des tetes d'Hathor, par exemple, dans un temple d'Hathor, ou d'une dedicace horizontale en belles lettres gravees profondement. Le panneau ainsi encadre ne formait souvent qu'un seul registre, souvent aussi se divisait en deux registres superposes; il fallait une muraille bien haute pour que ce nombre fut depasse. Figures et legendes etaient espacees largement et les scenes se succedaient a la file presque sans separation materielle; c'etait affaire au spectateur d'en discerner le commencement et la fin. Les tetes du roi etalent de veritables portraits dessines d'apres nature, et la figure des dieux en reproduisait les traits aussi exactement que possible. Puisque Pharaon etait fils des dieux, la facon la plus sure d'obtenir la ressemblance etait de modeler leur visage sur le visage de Pharaon. Les acteurs secondaires n'etaient pas moins soignes que les autres, mais quand il y en avait trop, on les distribuait sur deux ou trois registres, dont la hauteur totale ne depasse jamais celle des personnages principaux. Les offrandes, les sceptres, les bijoux, les vetements, les coiffures, les meubles, tous les accessoires etaient traites avec un souci tres reel de l'elegance et de la verite. Les couleurs, enfin, etaient combinees de telle facon qu'une tonalite generale dominat dans une meme localite. Il y avait dans les temples des pieces qu'on pouvait appeler a juste titre: la _salle bleue_, la _salle rouge_, la _salle d'or_. Voila pour l'epoque classique. A mesure qu'on descend vers les bas temps, les scenes se multiplient. Sous les Grecs et sous les Romains, elles sont si nombreuses que la plus petite muraille ne peut les contenir a moins de quatre (Fig.104), cinq, six, huit registres. Les figures principales semblent se contracter sur elles-memes pour occuper moins de place, et des milliers de menus hieroglyphes envahissent tout l'espace qu'elles ne remplissent pas. Les dieux et les rois ne sont plus des portraits du souverain regnant, mais des types de convention sans vigueur et sans vie. Quan
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