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fenetre que son general lui dit pour quel motif il l'avait fait entrer. Comme d'habitude, Roland passa la tete en disant: -- General! -- Entre, repondit le premier consul, avec une satisfaction visible. Entre! Entre! Roland entra. Comme on le lui avait dit, Bonaparte travaillait avec le ministre de la police. L'affaire dont s'occupait le premier consul, et qui paraissait le preoccuper fort, avait aussi pour Roland son cote d'interet. Il s'agissait de nouvelles arrestations de diligences operees par les compagnons de Jehu. Sur la table etaient trois proces-verbaux constatant l'arrestation d'une diligence et de deux malles-poste. Dans une de ces malles-poste se trouvait le caissier de l'armee d'Italie, Triber. Les arrestations avaient eu lieu, la premiere sur la grande route de Meximieux a Montluel, dans la partie du chemin qui traverse le territoire de la commune de Belignieux; la seconde, a l'extremite du lac de Silans, du cote de Nantua; la troisieme, sur la grande route de Saint-Etienne a Bourg, a l'endroit appele les Carronnieres. Un fait particulier se rattachait a l'une de ces arrestations. Une somme de quatre mille francs et une caisse de bijouterie avaient, par megarde, ete confondues avec les groupes d'argent appartenant au gouvernement, et enlevees aux voyageurs; ceux-ci les croyaient perdues, lorsque le juge de paix de Nantua recut une lettre sans signature, qui lui indiquait l'endroit ou ces objets avaient ete enterres, avec priere de les remettre a leurs proprietaires, les compagnons de Jehu faisant la guerre au gouvernement, mais non aux particuliers. D'un autre cote, dans l'affaire des Cartonnieres, ou les voleurs, pour arreter la malle-poste, qui, malgre leur ordre de faire halte, redoublait de vitesse, avaient ete forces de faire feu sur un cheval, les compagnons de Jehu avaient cru devoir un dedommagement au maitre de poste, et celui-ci avait recu cinq cents francs en paiement de son cheval tue. C'etait juste ce que le cheval avait coute huit jours auparavant, et cette estimation prouvait que l'on avait affaire a des gens qui se connaissaient en chevaux. Les proces-verbaux dresses par les autorites locales etaient accompagnes des declarations des voyageurs. Bonaparte chantonnait cet air inconnu dont nous avons parle; ce qui prouvait qu'il etait furieux. Aussi, comme de nouveaux renseignements devaient lui arriver avec Roland, avait-il repete trois fois a Rolan
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