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erez bien de vous retremper un peu, si vous voulez qu'on profite en France de votre talent, de vos etudes et de votre zele. Je vous ai ecrit ces deux lettres a bonne intention pour ne pas manquer a la deference et a la politesse, mais non pour combattre en champ clos votre philosophie. Si j'etais guerrier, je n'irais pas a la guerre pour le plaisir de frapper au hasard et pour satisfaire un caprice belliqueux. La guerre des idees demande un bien autre calme, et, selon moi, un sentiment d'humilite et de charite religieuses que vous meprisez au supreme degre. Ainsi nous ne disputerons pas davantage, s'il vous plait. Nos armes ne sont, pas egales. Je n'admets ni les compliments ni 1es injures, et je refuse la competence a quiconque, hors de l'enthousiasme qui fait tout oublier, se charge de me demontrer par la raillerie et le dedain qu'il est en possession de l'unique verite. Au reste, votre confiance en vous-meme se calmera bien vite ici, et je ne m'inquiete pas de votre avenir. Vous avez trop d'esprit pour ne pas reconnaitre bientot qu'il faut _affirmer_ avec plus de bienveillance et de sympathie, quelque hardie et courageuse que soit l'affirmation. J'ai l'honneur d'etre votre servante. CCXXXIX A MESSIEURS PLANET, FLEURY, DUVERNET, DUTEIL, A LA CHATRE Paris, 20 mars 1844. Mes amis, Leroux part pour Boussac, ou il va installer sa famille. Il passe par la Chatre et vous remettra cette lettre. M. Victor Borie, un jeune homme dont j'ai parle a Planet et qui est ami de Jules Leroux, a quitte, pour quinze jours, Tulle, ou il fait un journal republicain. Il renoncerait a sa position, qui est faite et dont il n'est pas degoute, pour se devouer a une oeuvre quelconque a laquelle je m'interesserais. J'ignore s'il accepterait votre controle pour le journal. Dans le principe, lorsque je lui en ai fait parler, il pensait n'avoir affaire qu'a moi. C'est moi qui aurais subi ce controle, et lui par contre-coup. Au reste, tout cela lui fut propose vaguement, eventuellement et il repondit en deux mots que, si je le regardais comme necessaire au journal que j'etais alors censee _fonder_, il etait tout a ma disposition. Maintenant, il est encore possible que, vous voyant, vous entendant, vous connaissant et se concertant avec vous, il puisse s'associer a vous pour etre notre redacteur, dans les conditions ou vous le desirez. Vous savez que je ne vous impose plus personne, et que je
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