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] Petite bonne de mademoiselle Solange. CCLII A M. MAURICE SCHLESINGER, DIRECTEUR DE LA _REVUE ET GAZETTE MUSICALE_, A PARIS Paris, janvier 1846. Monsieur, En feuilletant votre journal, je crois pouvoir etre certaine de la parfaite convenance de la _forme_ de mon opuscule. Puisque vous me l'avez rapporte, il est evident que c'est par la _qualite_ qu'il peche. N'etant pas habituee a defendre mon faible talent, je souscris a toute espece de condamnation, et sans appel. Mais, comme je ne fais pas mieux un jour que l'autre, je sais qu'il me serait impossible de remplir les conditions de superiorite, que vous exigez de vos redacteurs. J'ai donc l'honneur de vous renvoyer les cinq cents francs que vous m'aviez remis. Je vous prierai de m'envoyer votre journal; j'aurai l'honneur de vous en rembourser l'abonnement et de vous payer la collection que vous avez eu la bonte de m'envoyer. J'aurai un grand plaisir a la lire; mais je ne me sens pas destinee au plaisir d'y travailler. Agreez l'expression de mes sentiments distingues. GEORGE SAND. CCLIII A M. LE REDACTEUR DU JOURNAL***, A PARIS. Paris, janvier 1846. Monsieur, C'est seulement aujourd'hui que je prends connaissance d'un feuilleton insere dans votre numero du 24 decembre dernier et intitule _George Sand et Agricol Perdiguier._ Je dois a la verite de dementir la petite anecdote qu'il contient, et, comme cet article est deja loin de nous, je vous demande la permission, monsieur, de vous en faire rapidement l'extrait. Selon le redacteur de votre feuilleton, M. Agricol Perdiguier serait venu chez moi, l'ete dernier, pour m'offrir la collaboration d'un livre sur le compagnonnage. Je l'aurais engage a completer ses notions, en faisant un voyage dans toutes les provinces de France. Il m'aurait confie sa mere infirme et miserable. J'aurais pris soin d'elle, et j'aurais donne de l'argent a M. Perdiguier pour l'aider dans ses courses et dans ses recherches. Enfin, j'aurais profite de son zele et de ses travaux pour faire un roman dont j'aurais partage le produit avec sa mere et avec lui. Voici maintenant la verite: M. Agricol Perdiguier est l'auteur d'un livre sur le compagnonnage imprime bien longtemps avant que j'eusse le dessein d'ecrire un roman sur cette matiere. Cherchant quelques renseignements exacts et consciencieux, j'eus naturellement recours a ce livre, et
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