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achevant de s'habiller en hate. --Je suis a vos ordres, madame! dit Bussi-Leclerc en reconnaissant une femme dans ce jeune cavalier qui lui parlait avec tant d'autorite. --Monsieur, dit Fausta, on vous a prevenu que je viendrais cette nuit. --Madame, dit Bussi-Leclerc en devisageant Fausta, on m'a prevenu qu'un messager de Mgr le duc m'apporterait cette nuit des ordres. --Vous avez ici, dit Fausta, deux prisonnieres qu'on appelle les Fourcaudes? Ces prisonnieres doivent etre livrees a la justice du peuple? --Des demain matin, madame... Chose, promise, chose due. Nous tenons parole, nous autres. --L'une des deux Fourcaudes, dit Fausta, sera pendue et brulee. Quant a l'autre, vous allez la remettre en liberte. --Oh! oh! ceci est impossible, madame, s'ecria Bussi-Leclerc en sursautant. J'ai promis au peuple deux heretiques a pendre, il les aura. --Vous tiendrez parole, messire Leclerc. Comment s'appellent les condamnees? Et quel est leur age? --L'ainee, Madeleine; elle a vingt ans environ; la cadette, Jeanne; elle parait seize ans. --C'est celle-ci que vous allez relacher. Madeleine sera livree. Il y aura grace pour Jeanne. --S'il y a grace pour l'une des condamnees, comment pourrais-je livrer les deux heretiques?... --Ne vous en inquietez pas. L'essentiel est que Jeanne Fourcaud est graciee. --Et qui lui fait grace? --Moi. --Mais qui etes-vous, madame? dit Bussi-Leclerc stupefait. --Lisez donc ceci! interrompit Fausta en tendant un papier a Bussi-Leclerc, qui, etonne, le prit, s'approcha d'un flambeau et le lut. Le papier portait la signature et le sceau du duc de Guise. Il contenait ces lignes: "Ordre a tous nos officiers de tout rang, en quelque lieu et quelque occasion que ce soit, sous peine de la vie, d'obeir a la princesse Fausta, porteuse des presentes." "La princesse Fausta!" murmura Bussi-Leclerc. Il jeta un regard d'ardente curiosite sur Fausta et, s'inclinant tres bas, lui rendit le parchemin en disant: --J'obeis, madame. --Bien. Conduisez-moi donc aupres des Fourcaudes, ou plutot aupres de la plus jeune. Sans dire un mot, Bussi-Leclerc s'empressa de prendre un flambeau et se mit a preceder sa visiteuse. Dans le couloir, il retrouva le sergent et lui dit quelques mots a voix basse. Le sergent s'inclina et prit les devants en courant. Bussi-Leclerc, toujours suivi de Fausta, descendit un escalier et parvint dans la cour ou attendaient la litiere et les qua
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