FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160  
161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180   181   182   183   184   185   >>   >|  
serait fini. Celui de traductrice des journaux de Dundee pour M. Vulfran continuerait-il jusqu'a la guerison de Bendit? en etait une autre plus anxieuse encore. Ce fut le jeudi, en arrivant le matin avec les monteurs, qu'elle trouva Fabry dans l'atelier, occupe a inspecter les travaux qui avaient ete faits; discretement elle se tint a une distance respectueuse et se garda bien de se meler aux explications qui s'echangerent, mais le chef monteur la fit quand meme intervenir: "Sans cette petite, dit-il, nous n'aurions eu qu'a nous croiser les bras." Alors Fabry la regarda, mais sans lui rien dire, tandis que de son cote elle n'osait lui demander ce qu'elle devait faire, c'est-a- dire si elle devait rester a Saint-Pipoy ou retourner a Maraucourt. Dans le doute elle resta, pensant que puisque c'etait M. Vulfran qui l'avait fait venir, c'etait lui qui devait la garder ou la renvoyer. Il n'arriva qu'a son heure ordinaire, amene par le directeur qui lui rendit compte des instructions que l'ingenieur avait donnees et des observations qu'il avait faites; mais il se trouva qu'elles ne lui donnerent pas entiere satisfaction: "II est facheux que cette petite ne soit pas la, dit-il, mecontent. -- Mais elle est la, repondit le directeur, qui fit signe a Perrine d'approcher. -- Pourquoi n'es-tu pas retournee a Maraucourt? demanda M. Vulfran. -- J'ai cru que je ne devais partir d'ici que quand vous me le commanderiez, repondit-elle. -- Tu as eu raison, dit-il, tu dois etre ici a ma disposition quand je viens..." Il s'arreta, pour reprendre presque aussitot: "Et meme j'aurai besoin de toi aussi a Maraucourt; tu vas donc rentrer ce soir, et demain matin tu te presenteras au bureau; je te dirai ce que tu as a faire." Quand elle eut traduit les ordres qu'il voulait donner aux monteurs, il partit, et ce jour-la il ne fut pas question de lire des journaux. Mais qu'importait; ce n'etait pas quand le lendemain semblait assure qu'elle allait prendre souci d'une deception pour le jour present. "J'aurai besoin de toi aussi a Maraucourt." Ce fut la parole qu'elle se repeta dans le chemin qu'en venant a Saint-Pipoy, elle avait fait a cote de Guillaume. A quoi allait- elle etre employee? Son esprit s'envola, mais sans pouvoir s'accrocher a rien de solide. Une seule chose etait certaine: elle ne retournait point aux cannetieres. Pour le reste il fallait attendre; mais non plus dans la fievre de l'angoisse,
PREV.   NEXT  
|<   136   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160  
161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180   181   182   183   184   185   >>   >|  



Top keywords:

Maraucourt

 
devait
 

Vulfran

 

petite

 

journaux

 

directeur

 
repondit
 
besoin
 

trouva

 
monteurs

allait

 

aussitot

 

presque

 

reprendre

 

arreta

 

rentrer

 

solide

 

certaine

 
angoisse
 

partir


cannetieres

 

retournait

 

devais

 

commanderiez

 
disposition
 

raison

 
fievre
 

accrocher

 

partit

 
present

parole

 

repeta

 

voulait

 

donner

 

chemin

 

deception

 
lendemain
 

assure

 

prendre

 

importait


fallait

 

question

 

attendre

 

venant

 
envola
 
bureau
 

semblait

 

pouvoir

 
presenteras
 

esprit