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pour eux. Ce poste avance entre plusieurs tribus puissantes pouvait les tenir en echec et leur enlever le libre parcours du Saint-Laurent; aussi le nouvel etablissement fut-il bientot le but de leurs attaques. M. de Maisonneuve, renferme dans le fort avec cinquante hommes, comptait avec lui des gens de guerre pleins d'experience, parmi lesquels les deux freres Le Moyne, qui furent les plus renommes dans la suite. M. de Maisonneuve sut si bien se garder que, malgre les tentatives de milliers d'ennemis qui vinrent reconnaitre le terrain, les Francais ne perdirent guere qu'une dizaine d'hommes de 1642 a 1650. Les procedes des sauvages etaient pleins de perfidie. Ils cherchaient a attirer les cultivateurs par des signes de paix, et puis ils se jetaient sur eux pour les faire perir dans d'affreux supplices.[5] En 1643, on perdit quatre hommes; en 1644, on en perdit trois, et sur les sept, trois, faits prisonniers, furent cruellement brules.[6] Au 6 mai 1641, Boudard fut tue par les Iroquois; sa femme, Catherine Mercier, prise pres de lui, fut martyrisee pendant deux jours, puis brulee en refusant heroiquement de renoncer a sa religion. [Note 5: M. Paillon, _Histoire de la colonie,_ tome II, PP. l51 et 364.] [Note 6: Registre des sepultures de Montreal, 1643-1644.] Charles Le Moyne, arrive a Montreal en 1646, se montra bientot un devoue champion de la mission. Il ne reculait devant aucune entreprise, et se montrait toujours dispose a proteger les colons. Il etait d'une bravoure et d'une habilete merveilleuses. Parfois, seul sur la plage, s'il rencontrait des sauvages qui etaient venus tenter quelque coup, il les menacait de son fusil s'ils essayaient de s'echapper, et il les obligeait a aller se constituer prisonniers au fort. D'autres fois, voyant un canot de sauvages sur le fleuve, il attendait qu'ils fussent engages dans la force du courant, fondait sur eux comme la foudre, dans son embarcation, et les forcait a venir aborder comme prisonniers. Un jour, sachant que des travailleurs sont attaques a la pointe Saint-Charles, il s'y rend avec quatre hommes, se gare a propos derriere des troncs d'arbres, et, avant d'avoir ete apercu, met vingt-cinq ou trente sauvages hors de combat. On cite aussi une rencontre, ou, avec 15 habitants du fort armes de fusils et de pistolets, il alla se presenter en face de 300 sauvages qui se precipitaient sur les colons, et il leur tua 32 hommes a la premiere decharge, tout le
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