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s de cavalerie, bien equipes, et que cette force servira a commencer la garde departementale proposee pour la surete de la convention! "Pour Robespierre, ajoute Barbaroux, j'eprouve un vif regret de l'avoir accuse, car je l'aimais, je l'estimais autrefois. Oui, nous l'aimions, et nous l'estimions tous, et cependant nous l'avons accuse! Mais qu'il reconnaisse ses torts, et nous nous desistons. Qu'il cesse de se plaindre, car s'il a sauve la liberte par ses ecrits, nous l'avons defendue de nos personnes. Citoyens, quand le jour du peril sera arrive, alors on nous jugera, alors nous verrons si les faiseurs de placards sauront mourir avec nous!" De nombreux applaudissemens accompagnent Barbaroux jusqu'a sa place. Au mot de placards, Marat reclame la parole. Cambon la demande apres lui, et obtient la preference. Il denonce alors des placards ou la dictature est proposee comme indispensable, et qui sont signes du nom de Marat. A ces mots, chacun s'eloigne de celui-ci, et il repond par un sourire aux mepris qu'on lui temoigne. A Cambon succedent d'autres accusateurs de Marat et de la commune. Marat fait de longs efforts pour obtenir la parole; mais Panis l'obtient encore avant lui, pour repondre aux allegations de Barbaroux. Panis nie maladroitement des faits vrais, mais peu probans, et qu'il valait mieux avouer, en se repliant sur leur peu de valeur. Il est alors interrompu par Brissot, qui lui demande raison du mandat d'arret lance contre sa personne. Panis se replie sur les circonstances, qu'on a, dit-il, trop facilement oubliees, sur la terreur et le desordre qui regnaient alors dans les esprits, sur la multitude des denonciations contre les conspirateurs du 10 aout, sur la force des bruits repandus contre Brissot, et sur la necessite de les eclaircir. Apres ces longues explications, a tout moment interrompues et reprises, Marat, insistant toujours pour avoir la parole, l'obtient enfin, lorsqu'il n'est plus possible de la lui refuser. C'etait la premiere fois qu'il paraissait a la tribune. Son aspect produit un mouvement d'indignation, et un bruit affreux s'eleve contre lui. _A bas! a bas_! est le cri general. Negligemment vetu, portant une casquette, qu'il depose sur la tribune, et promenant sur son auditoire un sourire convulsif et meprisant: "J'ai, dit-il, un grand nombre d'ennemis personnels dans cette assemblee... --Tous! tous! s'ecrient la plupart des deputes.--J'ai dans cette assemblee, reprend Marat avec la meme as
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