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s et politiques les plus sages. Cette negociation, prolongee par la distance des lieux, n'etait pas encore pres de finir, quoiqu'on fut a la fin d'octobre. Tel etait donc, en octobre 1792, depuis Dunkerque jusqu'a Bale, et depuis Bale jusqu'a Nice, l'etat de nos armes. La frontiere de la Champagne etait delivree de la grande invasion; les troupes se portaient de cette province vers la Flandre, pour secourir Lille et envahir la Belgique. Kellermann prenait ses quartiers en Lorraine. Custine, echappe des mains de Biron, maitre de Mayence, et courant imprudemment dans le Palatinat et jusqu'au Mein, rejouissait la France par ses conquetes, effrayait l'Allemagne, et s'exposait imprudemment a etre coupe par les Prussiens, qui remontaient la rive droite du Rhin, en troupes malades et battues, mais nombreuses, et capables encore d'envelopper la petite armee francaise. Biron campait toujours le long du Rhin. Montesquiou, maitre de la Savoie par la retraite des Piemontais au-dela des Alpes, et preserve de nouvelles attaques par les neiges, avait a decider la question de la neutralite suisse ou par les armes ou par des negociations. Enfin Anselme, maitre de Nice, et soutenu, par une escadre, pouvait resister dans sa position malgre les crues du Var, et malgre les Piemontais groupes au-dessus de lui dans le poste de Saorgio. Tandis que la guerre allait se transporter de la Champagne dans la Belgique, Dumouriez avait demande la permission de se rendre a Paris pour deux ou trois jours seulement, afin de concerter avec les ministres l'invasion des Pays-Bas et le plan general de toutes les operations militaires. Ses ennemis repandirent qu'il venait se faire applaudir, et qu'il quittait le soin de son commandement pour une frivole satisfaction de vanite. Ces reproches etaient exageres, car le commandement de Dumouriez ne souffrait pas de cette absence, et de simples marches de troupes pouvaient se faire sans lui. Sa presence au contraire devait etre fort utile au conseil pour la determination d'un plan general, et d'ailleurs on pouvait lui pardonner une impatience de gloire, si generale chez les hommes, et si excusable quand elle ne nuit pas a des devoirs. Il arriva le 11 octobre a Paris. Sa position etait embarrassante, car il ne pouvait se trouver bien avec aucun des deux partis. La violence des jacobins lui repugnait, et il avait rompu avec les girondins, en les expulsant quelques mois auparavant du ministere. Cependant, fort bie
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