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contre elles, et que la rigueur exercee contre Hebert avait du paraitre nouvelle et peut-etre intempestive; que la commission des douze, composee d'hommes de bien et d'excellens patriotes, etait dans de singulieres preventions, qu'elle paraissait trop dominee du desir de montrer une grande energie. Ces paroles sont fort applaudies par le cote gauche et la Montagne. Garat, arrivant ensuite a la situation presente, assure que la convention n'est point en danger, que les citoyens qui l'entourent sont pleins de respect pour elle. A ces mots, un depute l'interrompt, en disant qu'il a ete insulte. "Soit, reprend Garat, je ne reponds pas de ce qui peut arriver a un individu, au milieu d'une foule renfermant des hommes de toute espece; mais que la convention tout entiere se montre a la porte, et je reponds pour elle que tout le peuple s'ouvrira devant elle avec respect, qu'il saluera sa presence et obeira a sa voix." Garat termine en presentant quelques vues conciliatoires, et en indiquant, avec le plus d'adresse possible, que c'est en voulant reprimer les violences des jacobins qu'on s'exposait a les exciter davantage. Garat avait raison, sans doute; c'est en voulant se mettre en defense contre un parti qu'on l'irrite davantage, et qu'on precipite la catastrophe; mais quand la lutte est inevitable, faut-il succomber sans resistance?... Telle etait la situation des girondins; leur institution de la commission des douze etait une imprudence, mais une imprudence inevitable et genereuse. Garat, apres avoir acheve, se place noblement au cote droit, qui etait repute en danger, et la convention vote l'impression et la distribution de son rapport. Pache est entendu apres Garat. Il presente les choses a peu pres sous le meme jour; il rapporte que l'assemblee etait gardee par trois sections devouees, et convoquees par la commission des douze elle-meme; il indique aussi qu'en cela la commission des douze avait transgresse ses pouvoirs, car elle n'avait pas le droit de requerir la force armee; il ajoute qu'un fort detachement avait mis les prisons de l'Abbaye a l'abri de toute infraction des lois, que tout danger etait dissipe, et que l'assemblee pouvait se regarder comme entierement en surete. Il demande, en finissant que la convention veuille bien entendre des citoyens qui demandent l'elargissement des detenus. A ces mots, il s'eleve une grande rumeur dans l'assemblee. "Il est dix heures, s'ecrie-t-on a droite; president, levez la se
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