es et de la
cavalerie.
Vous ne ferez partir la lettre ci-jointe, pour le general Dugua et
pour le Caire, que quarante-huit heures apres que les fregates auront
disparu.
BONAPARTE.
Alexandrie, le 5 fructidor an 7 (22 aout 1799).
_Au general Kleber._
Vous trouverez ci-joint, citoyen general, un ordre pour prendre le
commandement en chef de l'armee. La crainte que la croisiere anglaise ne
reparaisse d'un moment a l'autre me fait precipiter mon voyage de deux
ou trois jours.
J'emmene avec moi les generaux Berthier, Andreossi, Murat, Lannes et
Marmont, et les citoyens Monge et Berthollet.
Vous trouverez ci-joint les papiers anglais et de Francfort jusqu'au 10
juin. Vous y verrez que nous avons perdu l'Italie; que Mantoue, Turin
et Tortone sont bloques. J'ai lieu d'esperer que la premiere tiendra
jusqu'a la fin de novembre. J'ai l'esperance, si la fortune me sourit,
d'arriver en Europe avant le commencement d'octobre.
Vous trouverez ci-joint un chiffre pour correspondre avec le
gouvernement, et un autre chiffre pour correspondre avec moi.
Je vous prie de faire partir, dans le courant d'octobre, Junot ainsi que
mes domestiques et tous les effets que j'ai laisses au Caire; cependant,
je ne trouverai pas mauvais que vous engagiez a votre service ceux de
mes domestiques qui vous conviendraient.
L'intention du gouvernement est que le general Desaix parte pour
l'Europe dans le courant de novembre, a moins d'evenemens majeurs.
La commission des arts passera en France sur un parlementaire que vous
demanderez a cet effet, conformement au cartel d'echange, dans le
courant de novembre, immediatement apres qu'elle aura acheve sa mission.
Elle est maintenant occupee a voir la Haute-Egypte; cependant ceux de
ses membres que vous jugerez pouvoir vous etre utiles, vous les mettrez
en requisition sans difficulte.
L'effendi fait prisonnier a Aboukir est parti pour se rendre a Damiette.
Je vous ai ecrit de l'envoyer en Chypre; il est porteur, pour le
grand-visir, d'une lettre dont vous trouverez ci-joint la copie.
L'arrivee de notre escadre de Brest a Toulon, et de l'escadre espagnole
a Carthagene, ne laisse plus de doute sur la possibilite de faire passer
en Egypte les fusils, les sabres, les pistolets, fers coules dont vous
pourriez avoir besoin, et dont j'ai l'etat le plus exact, avec une
quantite de recrues suffisante pour reparer les pertes des deux
campagnes.
Le gouvernement vous fera connaitre alors
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