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rque; mais elle melait quelque amertume a la joie produite par ce dernier evenement. Houchard, apres avoir force le duc d'York a se concentrer a Furnes avec Freytag, n'avait plus rien d'heureux a tenter sur ce point; il ne lui restait qu'a se ruer avec des forces egales sur des soldats mieux aguerris, sans aucune de ces circonstances, ou favorables ou pressantes, qui font hasarder une bataille douteuse. Dans cette situation, il n'avait rien de mieux a faire qu'a tomber sur les Hollandais, dissemines en plusieurs detachemens, autour de Menin, Halluin, Roncq, Werwike et Ypres. Houchard, procedant avec prudence, ordonna au camp de Lille de faire une sortie sur Menin, tandis qu'il agirait lui-meme par Ypres. On se disputa pendant deux jours les postes avances de Werwike, de Roncq et d'Halluin. De part et d'autre, on se comporta avec une grande bravoure et une mediocre intelligence. Le prince d'Orange, quoique presse de tous cotes, et ayant perdu ses postes avances, resista opiniatrement, parce qu'il avait appris la reddition du Quesnoy et l'approche de Beaulieu, qui lui amenait des secours. Enfin, il fut oblige, le 13 septembre, d'evacuer Menin, apres avoir perdu dans ces differentes journees deux a trois mille hommes, et quarante pieces de canon. Quoique notre armee n'eut pas tire de sa position tout l'avantage possible, et que, manquant aux instructions du comite de salut public, elle eut agi par masses trop divisees, cependant elle occupait Menin. Le 15, elle etait sortie de Menin et marchait sur Courtray. A Bisseghem, elle rencontre Beaulieu. Le combat s'engage avec avantage de notre cote; mais tout a coup l'apparition d'un corps de cavalerie sur les ailes repand une alarme qui n'etait fondee sur aucun danger reel. Tout s'ebranle et fuit jusqu'a Menin. La, cette inconcevable deroute ne s'arrete pas; la terreur se communique a tous les camps, a tous les postes, et l'armee en masse vient chercher un refuge sous le canon de Lille. Cette terreur panique dont l'exemple n'etait pas nouveau, qui provenait de la jeunesse et de l'inexperience de nos troupes, peut-etre aussi d'un perfide _sauve qui peut_, nous fit perdre les plus grands avantages, et nous ramena sous Lille. La nouvelle de cet evenement, portee a Paris, y causa la plus funeste impression, y fit perdre a Houchard les fruits de sa victoire, souleva contre lui un dechainement violent, dont il rejaillit quelque chose contre le comite de salut public lui-meme. Une nouve
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