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l'expedition a laquelle j'allais prendre part, et des faits qui avaient precede mon arrivee. Dans l'origine, la politique du gouvernement etait de maintenir un calme, au moins apparent, dans la province, en pesant le moins possible sur les indigenes. Ce systeme, qui avait d'abord reussi, permettait d'occuper avec le gros de nos forces les autres points du pays plus agites. L'etablissement de colonies agricoles sur la route de Constantine a Philippeville vint tout a coup changer cet etat de choses. De tout temps, les communications entre ces deux villes avaient ete inquietees par les kabyles; mais quelques attentats sur des hommes isoles, et un surcroit d'activite pour notre cavalerie etaient consideres comme des inconvenients de peu d'importance par l'autorite, qui avait a dessein ferme les yeux, afin d'eviter de plus graves complications. Lorsque nous eumes nos colons a proteger, on voulut en finir avec la Kabylie. Ce n'etait point facile, et on paraissait oublier qu'une des choses qui ont fait le plus de mal a l'Algerie, c'est ce penchant a s'etendre continuellement et a occuper un trop grand nombre de points, fut-ce avec des moyens insuffisants. Pour former les deux colonnes qui, au mois de mai de l'annee derniere, sous les ordres de MM. Herbillon et de Salles, ont agi vers Bougie et Djidjeli, il avait fallu affaiblir les garnisons du sud, au point qu'on m'a assure que Batna etait reste avec 500 hommes et Biscara avec 250. Les meilleurs officiers furent appeles a faire partie de l'expedition; le brave et infortune commandant de Saint-Germain fut du nombre, et en son absence le commandement superieur de Biscara dut etre confie a un capitaine. De ces mesures, dit-on, est sortie la guerre que les dernieres operations de M. le colonel Canrobert, aujourd'hui general, viennent de terminer. Une des causes principales des derniers troubles a ete, sans aucun doute, la trop grande multiplication des bureaux arabes destines a administrer les indigenes. Il y a inconvenient a intervenir de trop pres dans les phases intestines de l'existence des tribus. Dans le Hodna, par exemple, la guerre a toujours existe, meme du temps des Turcs. En pleine hostilite aujourd'hui, demain les diverses tribus de ce territoire sont reconciliees par leurs marabouts. Que nous importent ces dissensions, surtout si l'experience a prouve qu'elles s'enveniment d'autant plus que nous nous en melons davantage? Si, comme on l'annoncait, un nouveau bu
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