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it aux instances des agens de Puisaye, qu'il avait envoye M. de Scepeaux a Paris, pour reclamer l'execution d'un des articles de son traite; qu'il lui fallait donc attendre le retour de cet officier pour ne pas l'exposer a etre arrete en reprenant les armes. Quant a Stofflet, qui etait bien mieux dispose pour Puisaye, il fit repondre que si on lui assurait le grade de lieutenant-general, il allait marcher sur-le-champ, et faire une diversion sur les derrieres des republicains. Ainsi tout se reunissait contre Puisaye, et des vues opposees aux siennes chez les royalistes de l'interieur, et des jalousies entre les chefs vendeens, et enfin un adversaire habile, disposant de forces bien organisees, et suffisantes pour contenir ce que les Bretons avaient de zele royaliste. C'etait le 15 messidor (3 juillet) que Puisaye avait resolu d'attaquer le fort Penthievre. Les soldats qui le gardaient manquaient de pain depuis trois jours. Menaces d'un assaut de vive force, foudroyes par le feu des vaisseaux, mal commandes, ils se rendirent, et livrerent le fort a Puisaye. Mais dans ce meme moment, Hoche, etabli a Aurai, faisait attaquer tous les postes avances des chouans, pour retablir la communication d'Aurai a Hennebon et Lorient. Il avait ordonne une attaque simultanee sur Landevant et vers le poste d'Aurai. Les chouans de Tinteniac, vigoureusement abordes par les republicains, ne tinrent pas contre des troupes de ligne. Vauban, qui etait place intermediairement a Mendon, accourut avec une partie de sa reserve au secours de Tinteniac; mais il trouva la bande de celui-ci dispersee, et celle qu'il amenait se rompit en voyant la deroute; il fut oblige de s'enfuir, et de traverser meme a la nage deux petits bras de mer, pour venir rejoindre le reste de ses chouans a Mendon. A sa droite, Dubois-Berthelot avait ete repousse: il voyait ainsi les republicains s'avancer a sa droite et a sa gauche, et il allait se trouver en fleche au milieu d'eux. C'est dans ce moment que les quatre cents hommes de ligne qu'il avait demandes lui auraient ete d'une grande utilite pour soutenir ses chouans et les ramener au combat; mais d'Hervilly venait de les rappeler pour l'attaque du fort. Cependant il rendit un peu de courage a ses soldats, et les decida a profiter de l'occasion pour tomber sur les derrieres des republicains, qui s'engageaient tres avant a la poursuite des fuyards. Il se rejeta alors sur sa gauche, et fondit sur un village ou les rep
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