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ient abattu la tyrannie; Tallien en porta un second aux soixante-treize, aux vingt-deux, aux deputes victimes de la terreur; Louvet ajouta ces mots: _Et a leur union intime avec les hommes du 9 thermidor._ Ils avaient grand besoin, en effet, de se reunir pour combattre, a efforts communs, les adversaires de toute espece souleves contre la republique. La joie fut grande, surtout en songeant au danger qu'on aurait couru si l'expedition de l'Ouest avait pu concourir avec celle que le prince de Conde avait preparee vers l'Est. Il fallait decider du sort des prisonniers. Beaucoup de sollicitations furent adressees aux comites; mais, dans la situation presente, les sauver etait impossible. Les republicains disaient que le gouvernement voulait rappeler les emigres, leur rendre leurs biens, et consequemment retablir la royaute; les royalistes, toujours presomptueux, soutenaient la meme chose; ils disaient que leurs amis gouvernaient, et ils devenaient d'autant plus audacieux qu'ils esperaient davantage. Temoigner la moindre indulgence dans cette occasion, c'etait justifier les craintes des uns, les folles esperances des autres; c'etait mettre les republicains au desespoir, et encourager les royalistes aux plus hardies tentatives. Le comite de salut public ordonna l'application des lois, et certes il n'y avait pas de montagnards dans son sein; mais il sentait l'impossibilite de faire autrement. Une commission, reunie a Vannes, fut chargee de distinguer les prisonniers enroles malgre eux des veritables emigres. Ces derniers furent fusilles. Les soldats en firent echapper le plus qu'ils purent. Beaucoup de braves gens perirent; mais ils ne devaient pas etre etonnes de leur sort, apres avoir porte la guerre dans leur pays, et avoir ete pris les armes a la main. Moins menacee par des ennemis de toute espece, et surtout par leurs propres complices, la republique aurait pu leur faire grace: elle ne le pouvait pas dans les circonstances presentes. M. de Sombreuil, quoique brave officier, ceda au moment de la mort a un mouvement peu digne de son courage. Il ecrivit une lettre au commodore Waren, ou il accusait Puisaye avec la violence du desespoir. Il chargea Hoche de la faire parvenir au commodore. Quoiqu'elle renfermat une assertion fausse, Hoche, respectant la volonte d'un mourant, l'adressa au commodore; mais il repondit par une lettre a l'assertion de Sombreuil, et la dementit: "J'etais, dit-il, a la tete des sept cents grenadie
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