la democratie au XIXe
siecle_, par VICTOR CONSIDERANT.
[51] Die neue Zeit XIII tome I, _Marx et Engels, le couple anarchiste_,
par Kautsky.
En parlant de la "revolution en permanence", il dit que Marx n'a pas
voulu la revolution perpetuelle pour la revolution, car il ajoute les
mots suivants: "les petits bourgeois veulent clore la revolution
aussitot que possible, mais notre interet et notre tache est de faire la
revolution permanente, jusqu'au moment ou les classes plus ou moins
possedantes seront chassees du pouvoir, ou le proletariat aura conquis
le pouvoir et ou l'association des proletaires non seulement dans un
seul pays, mais dans tous les pays du monde entier, sera affranchie de
toute concurrence et concentrera toutes les forces productives."
Naturellement, mais personne ne veut la revolution pour la revolution
elle-meme, chacun sait que la revolution n'est qu'un moyen et non pas le
but.
Mais le point de vue de Marx en ce temps-la fut bien autre que celui de
nos social-democrates parlementaires et reformateurs d'aujourd'hui.
[52] Comme cette raillerie concorde peu avec son idee de faire de la
"conquete du pouvoir politique" le but principal du parti. Car comment
realiser cet ideal sans l'ineluctable litanie?
[53] Voir le _Protokoll der Verhandlungen des Parteitages der
Sozial-demokratischen Partei Deutschlands zu Berlin_, pp. 175-176.
[54] Dans la _Revue Socialiste_ de mars 1895, M. Jaures ecrit: "En fait,
le collectivisme que nous voulons realiser dans l'ordre economique
existe deja dans l'ordre politique." Donc, ce que veulent ces messieurs,
c'est la centralisation politique autant qu'economique.
[55] _La Conquete du pain_, p. 74.
[56] _Sozial-demokratische Bibliothek, I. Gesellschaftliches und
Privateigenthum_, von E. BERNSTEIN, pp. 27-29.
[57] Les radicaux bourgeois voient avec satisfaction les socialistes
devenir de plus en plus malleables. Aussi M. Georges Lorand, un radical
perspicace, ecrivit-il, apres ce congres, que les social democrates
allemands agissaient sagement et que, a peu de chose pres, les radicaux
pourraient tres bien adherer a leur programme. Cela ne prouve-t-il pas
abondamment qu'il y a "quelque chose de pourri" dans la
social-democratie?
Un autre radical, M. Emile Feron, ecrit dans la _Reforme_ du 30 mars
1895: "Il y a vingt-neuf deputes socialistes qui ont, sur presque toutes
les reformes pratiques et immediatement realisables, le meme programme
que les progress
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