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aite durement quelques-uns de ces proconsuls, et etait venu a Paris exprimer son indignation, avec la vivacite de son caractere, et la hauteur d'un general victorieux, qui se croyait necessaire a la republique. Telle etait notre situation sur ce principal theatre de la guerre. Custine, rejete dans Mayence, y declamait contre la maniere dont Beurnonville avait execute sa tentative sur Treves. Kellermann se maintenait aux Alpes, a Chambery et a Nice. Servan s'efforcait en vain de composer une armee aux Pyrenees; et Monge, aussi faible pour les jacobins que l'etait Pache, avait laisse decomposer l'administration de la marine. Il fallait donc porter toute l'attention publique sur la defense des frontieres. Dumouriez avait passe la fin de decembre et le mois de janvier a Paris, ou il s'etait compromis par quelques mots en faveur de Louis XVI, par son absence des Jacobins, ou on l'annoncait sans cesse et ou il ne paraissait jamais, enfin par ses liaisons avec son ancien ami Gensonne. Il avait redige quatre memoires, l'un sur le decret du 15 decembre, l'autre sur l'organisation de l'armee, le troisieme sur les fournitures, et le dernier sur le plan de campagne pour l'annee qui s'ouvrait. Au bas de chacun de ces memoires se trouvait sa demission, si on refusait d'admettre ce qu'il proposait. L'assemblee avait, outre son comite diplomatique et son comite militaire, etabli un troisieme comite, extraordinaire, dit de _defense generale_, charge de s'occuper universellement de tout ce qui interessait la defense de la France. Il etait fort nombreux, et tous les membres de l'assemblee pouvaient meme, s'il leur plaisait, assister a ses seances. L'objet qu'on avait eu en le formant etait de concilier les membres des partis opposes, et de les rassurer sur leurs intentions en les faisant travailler ensemble au salut commun. Robespierre, irrite d'y voir les girondins, y paraissait peu; ceux-ci etaient au contraire fort assidus. Dumouriez y comparut avec ses plans, ne fut pas toujours compris, deplut souvent par sa hauteur, et abandonna ses memoires a leur sort. Il se retira donc a quelque distance de Paris, peu dispose a se demettre de son generalat, quoiqu'il en eut menace la convention, et attendant le moment d'ouvrir la campagne. Il etait entierement depopularise aux Jacobins, et calomnie tous les jours dans les feuilles de Marat, pour avoir soutenu la demi-revolution en Belgique, et y avoir affiche une grande severite contre les de
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