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rendre partout ou le besoin l'exigerait. On faisait garder la Savoie et Nice par deux armees de soixante-dix mille hommes chacune; les Pyrenees par une de quarante mille; on placait sur les cotes de l'Ocean et de la Bretagne quarante-six mille hommes, dont partie servirait a l'embarquement, s'il etait necessaire. Sur ces cinq cent deux mille hommes, il y en avait cinquante mille de cavalerie et vingt mille d'artillerie. Telle etait la force projetee; mais la force effective etait bien moindre, et se reduisait a deux cent soixante-dix mille hommes, dont cent mille dans les diverses parties de la Belgique, vingt-cinq mille sur la Moselle, quarante-cinq mille a Mayence, sous les ordres de Custine, trente mille sur le Haut-Rhin, quarante mille en Savoie et a Nice, et trente mille au plus dans l'interieur. Mais pour arriver au complet, l'assemblee decreta que le recrutement se ferait dans les gardes nationales; que tout membre de cette garde, non marie, ou marie sans enfans, ou veuf sans enfans, etait a la disposition du pouvoir executif, depuis dix-huit ans jusqu'a quarante-cinq. Elle ajouta que trois cent mille hommes etaient encore necessaires pour resister a la coalition, et que le recrutement ne s'arreterait que lorsque ce nombre serait atteint[1]. [Note 1: Decret du 24 fevrier.] En meme temps on ordonna l'emission de huit cents millions d'assignats, et la coupe des bois de la Corse pour les constructions de la marine. En attendant l'accomplissement de ces projets, on entra en campagne avec deux cent soixante-dix mille hommes. Dumouriez en avait trente mille sur l'Escaut, et environ soixante-dix mille sur la Meuse. Envahir rapidement la Hollande etait un projet audacieux qui fermentait dans toutes les tetes, et auquel Dumouriez etait forcement entraine par l'opinion generale. Plusieurs plans furent proposes. L'un, imagine par les refugies bataves sortis de leur patrie apres la revolution de 1787, consistait a envahir la Zelande avec quelques mille hommes, et a s'emparer du gouvernement, qui voulait s'y retirer. Dumouriez avait feint de se preter a ce plan, mais il le trouvait sterile, parce que c'etait se reduire a l'occupation d'une partie peu considerable et d'ailleurs peu importante de la Hollande. Le second lui appartenait; il consistait a descendre la Meuse par Venloo jusqu'a Grave, a se rabattre de Grave sur Nimegue, et a fondre ensuite sur Amsterdam. Ce projet eut ete le plus sur, si on avait pu prevoir l'a
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