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leur du jour. Ainsi, le desordre des transactions allait cesser, et tout paiement frauduleux devenait impossible. L'etat allait recevoir par l'impot des valeurs reelles, qui couvraient au moins les depenses ordinaires, et il n'aurait plus a payer avec les biens que les frais extraordinaires de la guerre. L'assignat ne devait etre recu au pair que dans le paiement de l'arriere des impositions, arriere qui etait considerable, et s'elevait a 13 milliards. On fournissait ainsi aux contribuables en retard un moyen aise de se liberer, a condition qu'ils le feraient tout de suite; et la somme de 30 milliards, remboursable en biens nationaux au trentieme, etait diminuee d'autant. Ce plan, adopte par les cinq-cents, apres une longue discussion en comite secret, fut aussitot porte aux anciens. Pendant que les anciens allaient le discuter, de nouvelles questions etaient soumises aux cinq-cents, sur la maniere de rappeler sous les drapeaux les soldats qui avaient deserte a l'interieur; sur le mode de nomination des juges, officiers municipaux, et fonctionnaires de toute espece, que les assemblees electorales, agitees par les passions de vendemiaire, n'avaient pas eu le temps ou la volonte de nommer. Le directoire travaillait ainsi sans relache, et fournissait de nouveaux sujets de travail aux deux conseils. Le plan de finances defere aux anciens reposait sur de bons principes; il presentait des ressources, car la France en avait encore d'immenses; malheureusement il ne surmontait pas la veritable difficulte, car il ne rendait pas ces ressources assez actuelles. Il est bien evident que la France, avec des impots qui pouvaient suffire a sa depense annuelle des que le papier ne rendrait plus la recette illusoire, avec 7 milliards ecus de biens nationaux pour rembourser les assignats et pourvoir aux depenses extraordinaires de la guerre, il est bien evident que la France avait des ressources. La difficulte consistait, en fondant un plan sur de bons principes, et en l'adaptant a l'avenir, de pourvoir surtout au present. Or, les anciens ne crurent pas qu'il fallut sitot renoncer aux assignats. La faculte d'en creer encore 10 milliards presentait tout au plus une ressource de 100 millions ecus, et c'etait peu pour attendre les recettes que devait procurer le nouveau plan. D'ailleurs trouverait-on des compagnies pour traiter de l'exploitation des forets pendant vingt ou trente ans? En trouverait-on pour accepter des cedules, c'est-a-di
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