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nna dans le Loroux, pays qui avait une sorte d'existence independante, sans obeir ni a la republique ni a aucun chef, frappa Stofflet d'epouvante. Hoche fit faire cette expedition pour se procurer les vins, les bles dont le Loroux abondait, et dont la ville de Nantes etait entierement depourvue. Stofflet s'effraya, et demanda une entrevue a Hoche. Il voulait protester de sa fidelite au traite, interceder pour Sapinaud et pour les chouans, se faire en quelque sorte l'intermediaire d'une nouvelle pacification, et s'assurer par ce moyen une continuation d'influence. Il voulait aussi deviner les intentions de Hoche a son egard. Hoche lui exprima les griefs de la republique; il lui signifia que, s'il donnait asile a tous les brigands, que s'il continuait a lever de l'argent et des hommes, que s'il voulait etre autre chose que le chef temporaire de la police de l'Anjou, et jouer le role de prince, il allait l'enlever sur-le-champ, et desarmer ensuite sa province. Stofflet promit la plus grande soumission, et se retira fort effraye sur son avenir. Hoche avait, dans le moment, des difficultes bien plus grandes a surmonter. Il avait attire a son armee une partie des deux armees de Brest et de Cherbourg. Le danger imminent d'un debarquement lui avait valu ces renforts, qui avaient porte a quarante-quatre mille hommes les troupes reunies dans la Vendee. Les generaux commandant les armees de Brest et de Cherbourg reclamaient maintenant les troupes qu'ils avaient pretees, et le directoire paraissait approuver leurs reclamations. Hoche ecrivait que l'operation qu'il venait de commencer etait des plus importantes; que si on lui enlevait les troupes qu'il avait disposees en reseau autour du Marais, la soumission du pays de Charette et la destruction de ce chef qui etaient fort prochaines, allaient etre ajournees indefiniment; qu'il valait bien mieux finir ce qui etait si avance, avant de passer ailleurs, qu'il s'empresserait ensuite de rendre les troupes qu'il avait empruntees, et fournirait meme les siennes au general commandant en Bretagne, pour y appliquer les procedes dont on sentait deja l'heureux effet dans la Vendee. Le gouvernement, qui etait frappe des raisons de Hoche, et qui avait une grande confiance en lui, l'appela a Paris, avec l'intention d'approuver tous ses plans, de lui donner le commandement des trois armees de la Vendee, de Brest et de Cherbourg. Il y fut appele a la fin de frimaire pour venir concerter avec le di
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