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eul a Paris. Les armees etant dans l'inaction, une foule de generaux etaient accourus. On y voyait le chef d'etat-major de Hoche, Cherin, les generaux Lemoine, Humbert, qui commandaient les divisions qui avaient marche sur Paris; Kleber et Lefebvre, qui etaient en conge; enfin Bernadette, que Bonaparte avait envoye pour porter les drapeaux qui restaient a presenter au directoire. Outre ces officiers superieurs, des officiers de tout grade, reformes depuis la reduction des cadres, et aspirant a etre places, se repandaient en foule dans Paris, tenant les propos les plus menacans contre les conseils. Quantite de revolutionnaires etaient accourus des provinces, comme ils faisaient toujours des qu'ils esperaient un mouvement. Outre tous ces symptomes, la direction et la destination des troupes ne pouvaient plus guere laisser de doute. Elles etaient toujours cantonnees aux environs de Reims. On se disait que si elles avaient ete destinees uniquement pour l'expedition d'Irlande, elles auraient continue leur marche sur Brest, et n'auraient pas sejourne dans les departemens voisins de Paris; que Hoche ne serait pas retourne a son quartier-general; qu'enfin on n'aurait point reuni autant de cavalerie pour une expedition maritime. Une commission etait restee chargee, comme on a vu, d'une enquete et d'un rapport sur tous ces faits. Le directoire n'avait donne a cette commission que des explications tres-vagues. Les troupes avaient ete acheminees, disait-il, vers une destination eloignee par un ordre du general Hoche, qui tenait cet ordre du directoire, et elles n'avaient franchi le rayon constitutionnel que par l'erreur d'un commissaire des guerres. Mais les conseils avaient repondu, par l'organe de Pichegru, que les troupes ne pouvaient pas etre transportees d'une armee a une autre, sur un simple ordre d'un general en chef; que le general devait tenir ses ordres de plus haut; qu'il ne pouvait les recevoir du directoire que par l'intermediaire du ministre de la guerre; que le ministre de la guerre Petiet n'avait point contresigne cet ordre; que, par consequent, le general Hoche avait agi sans une autorisation en forme; qu'enfin, si les troupes avaient recu une destination eloignee, elles devaient poursuivre leur marche, et ne pas s'agglomerer autour de Paris. Ces observations etaient fondees, et le directoire avait de bonnes raisons pour n'y pas repondre. Les conseils decreterent, a la suite de ces observations, qu'un cercle serait
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