FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144  
145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   >>   >|  
omme! -- Si je l'ai vu! ... Il avait une large barbe rousse, des cheveux roux... -- C'est ainsi qu'il m'est apparu, a moi, fis-je. -- Et a moi aussi", dit Frederic Larsan. Le grand Fred et moi nous sommes seuls, maintenant, a parler de la chose, dans sa chambre. Nous en parlons une heure, retournant l'affaire dans tous les sens. Il est clair que Fred, aux questions qu'il me pose, aux explications qu'il me donne, est persuade -- malgre ses yeux, malgre mes yeux, malgre tous les yeux -- que l'homme a disparu par quelque passage secret de ce chateau qu'il connaissait. "Car il connait le chateau, me dit-il; il le connait bien... -- C'est un homme de taille plutot grande, bien decouple... -- Il a la taille qu'il faut... murmure Fred... -- Je vous comprends, dis-je... mais comment expliquez-vous la barbe rousse, les cheveux roux? -- Trop de barbe, trop de cheveux... Des postiches, indique Frederic Larsan. -- C'est bientot dit... Vous etes toujours occupe par la pensee de Robert Darzac... Vous ne pourrez donc vous en debarrasser jamais? ... Je suis sur, moi, qu'il est innocent... -- Tant mieux! Je le souhaite... mais vraiment tout le condamne... Vous avez remarque les pas sur le tapis? ... Venez les voir... -- Je les ai vus... Ce sont "les pas elegants" du bord de l'etang. -- Ce sont les pas de Robert Darzac; le nierez-vous? -- Evidemment, on peut s'y meprendre... -- Avez-vous remarque que la trace de ces pas "ne revient pas"? Quand l'homme est sorti de la chambre, poursuivi par nous tous, ses pas n'ont point laisse de traces... -- L'homme etait peut-etre dans la chambre "depuis des heures". La boue de ses bottines a seche et il glissait avec une telle rapidite sur la pointe de ses bottines... On le voyait fuir, l'homme... on ne l'entendait pas..." Soudain, j'interromps ces propos sans suite, sans logique, indignes de nous. Je fais signe a Larsan d'ecouter: "La, en bas... on ferme une porte..." Je me leve; Larsan me suit; nous descendons au rez-de-chaussee du chateau; nous sortons du chateau. Je conduis Larsan a la petite piece en encorbellement dont la terrasse donne sous la fenetre de la galerie tournante. Mon doigt designe cette porte fermee maintenant, ouverte tout a l'heure, sous laquelle filtre de la lumiere. "Le garde! dit Fred. -- Allons-y!" lui soufflai-je... Et, decide, mais decide a quoi, le savais-je? decide a croire que le garde est le coupable? l'affirmerais-je
PREV.   NEXT  
|<   120   121   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142   143   144  
145   146   147   148   149   150   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   >>   >|  



Top keywords:

Larsan

 

chateau

 

chambre

 

malgre

 

cheveux

 

decide

 

rousse

 

remarque

 
taille
 

connait


bottines
 

Frederic

 

Robert

 
maintenant
 

Darzac

 
entendait
 
rapidite
 

pointe

 

voyait

 

croire


glissait

 

poursuivi

 
affirmerais
 

revient

 
coupable
 

Soudain

 

depuis

 

heures

 
laisse
 

traces


soufflai

 

encorbellement

 

terrasse

 

filtre

 

sortons

 

conduis

 

petite

 

Allons

 
designe
 
lumiere

fenetre

 

galerie

 

tournante

 

chaussee

 

indignes

 

fermee

 

logique

 

interromps

 

propos

 

laquelle