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sant." Le general: "Ah! ils sont toujours avec leur mere? Et pourquoi cela? Est-ce qu'elle les retient pres d'elle?" Sonushka: "Oh non! mon oncle, au contraire, elle veut toujours qu'ils s'amusent, qu'ils sortent; ce sont eux qui veulent rester." Le general: "Sont-ils laids, ses enfants?" Sonushka: "Oh non! mon oncle; Natacha est tres jolie, mais elle est toujours si mal mise! Ma tante est si pauvre! Les autres sont jolis aussi. --Ah! ah!" dit le general. Et il continua sa promenade le soir il demanda a sa niece si, l'odeur du tabac lui serait desagreable." Madame Papofski: "Du tout, mon oncle, au contraire! Je l'aime tant! Je me souviens si bien comme vous fumiez quand j'etais petite! J'aimais tant ca a cause de vous!" Le general la regarda d'un air moqueur, et se mit a fumer jusqu'au moment ou, le sommeil le gagnant, il s'endormit dans son fauteuil. Les enfants allerent se coucher. Mme Papofski alla frapper a la porte de Derigny, qu'elle trouva sortant de table; ils mangeaient chez eux, d'apres les ordres du general, qui avait voulu qu'on les servit a part et dans leur appartement. "Entrez", dit Mme Derigny. Elle rougit beaucoup lorsqu'elle vit entrer Mme Papofski; Derigny fit un mouvement de surprise; Jacques et Paul dirent "Ah!" et tous se leverent. "Ne vous derangez pas, ma bonne dame: je serais si desolee de vous deranger! Je viens vous dire combien mes enfants sont faches d'avoir fait pleurer, sans le vouloir, votre petit garcon. Je les ai bien grondes; ils ne recommenceront plus. Comme ils sont charmants, vos enfants! Il faut absolument que je les embrasse!" Mme Papofski s'approcha de Jacques et de Paul, qui reculaient et cherchaient a eviter le contact de Mme Papofski; mais Derigny les fit avancer et ils furent obliges de se laisser embrasser. "Charmants! repeta-t-elle en se retirant. Adieu, Monsieur Derigny; adieu, ma chere Madame Derigny. Dites demain matin a mon oncle que je trouve vos enfants charmants." Elle se retira en souriant, et laissa les Derigny etonnes et indignes. Madame Derigny: "En voila une qui est fausse! Ne dirait-on pas qu'elle nous aime et nous veut du bien?... C'est incroyable! Croit-elle que j'aie deja oublie sa froideur et ses menaces?" Derigny: "Est-ce qu'elle reflechit seulement a ce qu'elle dit? Elle voit les bontes du general pour nous; elle comprend qu'elle ne pourra pas nous perdre dans son esprit; que notre appui pourra lui etre utile aupres de son
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