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. Roland parla d'une insulte grave qui demeurerait secrete, meme pour ceux qui devaient assister a son expiation. Il declara etre l'offense et reclama pour lui, dans le choix des armes et le mode de combat, tous les avantages reserves aux offenses. Les deux jeunes gens avaient mission de se presenter le lendemain, a neuf heures du matin, a l'hotel Mirabeau, rue de Richelieu, et de s'entendre avec les deux temoins de lord Tanlay; apres quoi, ils viendraient rejoindre Roland, hotel de Paris, meme rue. Roland rentra chez lui a onze heures, ecrivit pendant une heure a peu pres, se coucha et s'endormit. A neuf heures et demie, ses deux amis se presenterent chez lui. Ils quittaient sir John. Sir John avait reconnu tous les droits de Roland, leur avait declare qu'il ne discuterait aucune des conditions du combat, et que, du moment ou Roland se pretendait l'offense, c'etait a lui de dicter les conditions. Sur l'observation faite par eux, qu'ils avaient cru avoir affaire a deux de ses amis et non a lui-meme, lord Tanlay avait repondu qu'il ne connaissait aucune personne assez intimement a Paris pour la mettre dans la confidence d'une pareille affaire, qu'il esperait donc qu'arrive sur le terrain un des deux amis de Roland passerait de son cote et l'assisterait. Enfin, sur tous les points, ils avaient trouve lord Tanlay un parfait gentleman. Roland declara que la demande de son adversaire, a l'endroit d'un de ses temoins, etait non seulement juste, mais convenable, et autorisa l'un des deux jeunes gens a assister sir John et a prendre ses interets. Restait, de la part de Roland, a dicter les conditions du combat. On se battrait au pistolet. Les deux pistolets charges, les adversaires se placeraient a cinq pas. Au troisieme coup frappe dans les mains des temoins, ils feraient feu. C'etait, comme on le voit, un duel a mort, ou celui qui ne tuerait pas ferait evidemment grace a son adversaire. Aussi, les deux jeunes gens multiplierent-ils les observations; mais Roland insista, declarant que, seul juge de la gravite de l'offense qui lui avait ete faite, il la jugeait assez grave pour que la reparation eut lieu ainsi et pas autrement. Il fallut ceder devant cette obstination. Celui des deux amis de Roland qui devait assister sir John fit toutes ses reserves, declarant qu'il ne s'engageait nullement pour son client, et qu'a moins d'ordre absolu de sa part, il ne permettrait jamais un pareil egorgement.
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