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marine francaise. Les Hollandais etaient enfin parvenus aussi a reunir une escadre, et a reorganiser une partie de leur armee. Hoche pouvait donc disposer de moyens immenses pour soulever l'Irlande. Il se proposait de detacher vingt mille hommes de l'armee de Sambre-et-Meuse, et de les acheminer vers Brest, pour y etre embarques de nouveau. Il avait choisi ses meilleures troupes pour cette grande operation, but de toutes ses pensees. Il se rendit aussi en Hollande en gardant le plus grand incognito, et en faisant repandre le bruit qu'il etait alle passer quelques jours dans sa famille. La, il veilla de ses yeux a tous les preparatifs. Dix-sept mille Hollandais d'excellentes troupes furent embarques sur une flotte, et n'attendaient qu'un signal pour venir se reunir a l'expedition preparee a Brest. Si a ces moyens venaient se joindre ceux des Espagnols, l'Angleterre etait menacee, comme on le voit, de dangers incalculables. Pitt etait dans la plus grande epouvante. La defection de l'Autriche, les preparatifs faits au Texel et a Brest, l'escadre reunie a Cadix, et qu'un coup de vent pouvait debloquer, toutes ces circonstances etaient alarmantes. L'Espagne et la France travaillaient aupres du Portugal, pour le contraindre a la paix, et on avait encore a craindre la defection de cet ancien allie. Ces evenemens avaient sensiblement affecte le credit, et amene une crise longtemps prevue, et souvent predite. Le gouvernement anglais avait toujours eu recours a la banque, et en avait tire des avances enormes, soit en lui faisant acheter des rentes, soit en lui faisant escompter les bons de l'echiquier. Elle n'avait pu fournir a ces avances que par d'abondantes emissions de billets. L'epouvante s'emparant des esprits, et le bruit s'etant repandu que la banque avait fait au gouvernement des prets considerables, tout le monde courut pour convertir ses billets en argent. Aussi, des le mois de mars, au moment ou Bonaparte s'avancait sur Vienne, la banque se vit-elle obligee de demander la faculte de suspendre ses paiemens. Cette faculte lui fut accordee, et elle fut dispensee de remplir une obligation devenue inexecutable, mais son credit et son existence n'etaient pas sauves pour cela. Sur-le-champ on publia le compte de son actif et de son passif. L'actif etait de 17,597,280 livres sterling; le passif de 13,770,390 livres sterling. Il y avait donc un surplus dans son actif de 3,826,890 livres sterling. Mais on ne disait pas combien
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