FREE BOOKS

Author's List




PREV.   NEXT  
|<   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175  
176   177   178   179   180   181   182   183   184   185   186   187   188   189   190   191   192   193   194   195   196   197   198   199   200   >>   >|  
ment formulee et repetee, elle n'osait. De meme, elle n'osait pas non plus le questionner. Pendant plus de deux heures, elle continua ces soins, encouragee, rassuree par le mieux qui se manifestait peu a peu. Enfin il declara qu'il se trouvait tout a fait bien. --Ce ne sera rien, dit-il, pour cette fois; nous en serons quitte pour la peur; ce n'a ete qu'une tres-legere attaque; tu vois que j'ai bien fait de te defendre d'appeler. --Et pourquoi me l'as-tu defendu? --Parce qu'une attaque est generalement suivie d'une ou deux autres attaques avant la derniere; si l'on savait que j'ai eu la premiere, il y a une personne qui compterait sur la derniere pour une epoque prochaine, et qui, speculant la-dessus, refuserait son consentement a ton mariage. Il faut donc que tout le monde ignore ce qui s'est passe cette nuit, car une indiscretion serait assurement commise. Je n'ai pas confiance, pour la discretion, dans les medecins de Conde. Cependant, comme je veux tout faire pour empecher ou tout au moins eloigner la seconde attaque, nous irons demain a Paris consulter Carbonneau; je suis sur que lui ne parlera pas. XXXIII Tandis qu'a la Rouvraye les choses semblaient prendre une tournure favorable au mariage de Berengere et du capitaine de Gardilane,--a Rome elles s'arrangeaient de facon a assurer le succes des combinaisons de madame Pretavoine. Mais Berengere et le capitaine ignoraient entierement comment a Rome ils etaient menaces dans leurs esperances. Et, de son cote, madame Pretavoine ne savait pas combien la situation qui, en son absence, s'etait etablie a la Rouvraye, etait dangereuse pour elle: les rapports qu'elle recevait l'inquietaient, il est vrai, mais pas au point cependant de la faire revenir a Conde. Elle etait a Rome, elle croyait pouvoir y rester a travailler au triple resultat qu'elle poursuivait: la nomination de l'abbe Guillemittes a l'eveche de Conde-le-Chatel; surtout l'obtention d'un titre de noblesse pour Aurelien; et enfin l'appui et le consentement de la vicomtesse de la Roche-Odon. Cela fait, elle reviendrait a la Rouvraye, et alors elle trouverait bien moyen de combattre l'influence qu'aurait pu gagner ce grand dadais d'officier. Qu'avait-il pour lui? Pas de relations pour le soutenir; pas de roueries, pas de detours, pas de finesse. Le coeur de Berengere serait peut-etre avec lui. Eh bien! on s'arrangerait pour briser ce coeur. Voila tout. Quand il n'y aurait plus que cela a
PREV.   NEXT  
|<   151   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171   172   173   174   175  
176   177   178   179   180   181   182   183   184   185   186   187   188   189   190   191   192   193   194   195   196   197   198   199   200   >>   >|  



Top keywords:
Berengere
 

Rouvraye

 

attaque

 
serait
 
savait
 
mariage
 

consentement

 

derniere

 

aurait

 

madame


Pretavoine
 
capitaine
 

assurer

 

succes

 

inquietaient

 

cependant

 

Gardilane

 

revenir

 

arrangeaient

 

recevait


etablie
 

comment

 

entierement

 
etaient
 

esperances

 
croyait
 
ignoraient
 

combien

 

combinaisons

 

dangereuse


menaces

 

absence

 
situation
 
rapports
 

noblesse

 
relations
 

soutenir

 

officier

 

dadais

 

influence


combattre

 

gagner

 
roueries
 

detours

 
briser
 
arrangerait
 

finesse

 

trouverait

 
Guillemittes
 

eveche