ns, et que
en iceulx elle ne se peut resoldre sans la participation d'aulcuns de
son conseil, vous la pourriez en ce cas requerir qu'elle voulut prendre
de vous confiance pour vous declairer a qui elle en vouldroit tenir
propoz, et ce qu'elle en vouldroit communicquer et par quelz moyens."
L'Empereur a Renard, 20 septembre, 1553, Ibid., p. 114.
[71] The Spanish match seems to have been as distasteful to the
Portuguese as it was to the English, and probably for much the same
reasons. See the letter of Granvelle, of August 14, 1553, Ibid., p. 77.
[72] "Les estrangiers, qu'ilz abhorrissent plus que nulle aultre
nacion." L'Empereur a Renard, 20 septembre, 1553, Ibid., p. 113.
[73] "Et si la difficulte se treuvoit aux conseillers pour leur interetz
particulier, comme plus ilz sont interessez, il pourroit estre que l'on
auroit meilleur moyen de les gaigner, assheurant ceulz par le moyen
desquelz la chose se pourroit conduyre, des principaulz offices et
charges dudict royaulme, voyre et leur offrant appart sommes notables de
deniers ou accroissance de rentes, privileges et prerogatives."
L'Empereur a Renard, 20 septembre, 1553, Ibid., p. 113.
[74] In order to carry on the negotiation with greater secrecy, Renard's
colleagues at the English court, who were found to intermeddle somewhat
unnecessarily with the business, were recalled; and the whole affair was
intrusted exclusively to that envoy, and to Granvelle, the bishop of
Arras, who communicated to him the views of the emperor from
Brussels.--"Et s'est resolu taut plus l'empereur rappeler voz collegues,
afin que aulcung d'iceulx ne vous y traversa ou bien empescha s'y estans
montrez peu affectionnez, et pour non si bien entendre le cours de ceste
negociation, et pour aussi que vous garderez mieulx le secret qu'est
tant requis et ne se pourroit faire, passant ceste negociation par
plusieurs mains." L'Eveque d'Arras a Renard, 13 septembre, 1553, Ibid.,
p. 103.
[75] "Pour la requerir et supplier d'eslire ung seigneur de son pays
pour estre son mary, et ne vouloir prendre personnaige en mariaige, ny
leur donner prince qui leur puisse commander aultre que de sa nation."
Ambassades de Noailles, (Leyde, 1763,) tom. II. p. 234.
[76] "Le soir du 30 octobre, la reine fit venir en sa chambre, ou etoit
expose le saint sacrement, l'ambassadeur de l'empereur, et, apres avoir
dit le _Veni creator_, lui dit qu'elle lui donnoit en face dudit
sacrement sa promesse d'epouser le pri
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