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hint to her that the time had come when it would be well for the queen
to provide herself with a husband, and if his advice could be of any use
in the affair, she was entirely welcome to it. "Et aussy lui direz-vous
qu'il sera besoin que pour etre seustenue audit royaulme, emparee et
deffendue, mesmes en choses que ne sont de la profession de dames, il
sera tres-requis que tost elle prenne party de mariaige avec qui il luy
semblera estre plus convenable, tenant regard a ce que dessus; et que
s'il lui plait nous faire part avant que s'y determiner, nous ne
fauldrons de, avec la sincerite de l'affection que lui portons, luy
faire entendre liberalement, sur ce qu'elle voudra mettre en avant,
nostre advis, et de l'ayder et favoriser en ce qu'elle se determinera."
L'Empereur a ses Ambassadeurs en Angleterre, 22 juillet, 1553, Ibid., p.
56.
[64] Granvelle, who owed no good-will to the minister for the part which
he afterwards took in the troubles of Flanders, frequently puns on
Kenard's name, which he seems to have thought altogether significant of
his character.
[65] "Quant a Cortenay, vous pourriez bien dire, pour eviter au propoz
mencionne en voz lettres, que l'on en parle, pour veoir ce qu'elle dira;
mais gardez-vous de luy tout desfaire et mesmes qu'elle n'aye descouvert
plus avant son intention; car si elle y avoit fantasie, elle ne layroit
(si elle est du naturel des aultres femmes) de passer oultre, et si se
ressentiroit a jamais de ce que vous luy en pourries avoir dit. Bien luy
pourries-vous toucher des commoditez plus grandes que pourroit recepvoir
de mariaige estrangier, sans trop toucher a la personne ou elle pourroit
avoir affection." L'Eveque d'Arras a Renard. 14 aout, 1553, Ibid., p.
77.
[66] "Quant je luy fiz l'ouverture de mariaige, elle se print a rire,
non une foys ains plusieurs foys, me regardant d'un oeil signifiant
l'ouverture luy estre fort aggreable, me donnant assez a cognoistre
qu'elle ne taichoit ou desiroit mariaige d'Angleterre." Renard a
l'Eveque d'Arras, 15 aout, 1558, Ibid., p. 78.
[67] "Et, sans attendre la fin de ces propoz, elle jura que jamais elle
n'avoit senti esguillon de ce que l'on appelle amor, ny entre en
pensement de volupte, et qu'elle n'avoit jamais pense a mariaige sinon
depuys que a pieu a Dieu la promovoir a la couronne, et que celluy
qu'elle fera sera contre sa propre affection, pour le respect de la
chose publicque; qu'elle se tient toute assuree sa majeste a
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