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et livre aux autorites. Les portes furent fermees, et la division erra sans general sur les glacis de Lille. Dumouriez envoya aussitot un aide-de-camp pour la rallier. Mais l'aide-de-camp fut pris aussi, et la division, dispersee, fut perdue pour lui. Apres cette tentative malheureuse, il en essaya une pareille sur Valenciennes, ou commandait le general Ferrand, qu'il croyait tres-bien dispose en sa faveur. Mais l'officier charge de surprendre la place trahit ses projets, s'unit a Ferrand et aux commissaires de la convention, et il perdit encore Valenciennes. Il ne lui restait donc plus que Conde. Place entre la France et l'etranger, il n'avait que ce dernier point d'appui. S'il le perdait, il fallait qu'il se soumit aux Imperiaux, qu'il se remit entierement dans leurs mains, et qu'il s'exposat a indigner son armee, en les faisant marcher avec elle. Le 1er avril, il transporta son quartier-general aux Boues de Saint-Amand, pour etre plus rapproche de Conde. Il fit arreter le fils de Lecointre, depute de Versailles, et l'envoya comme otage a Tournay, en priant l'Autrichien Clerfayt de le faire garder en depot dans la citadelle. Le 2 au soir, les quatres deputes de la convention, precedes de Beurnonville, arriverent chez Dumouriez. Les hussards de Berchiny etaient en bataille devant sa porte, et tout son etat-major etait range autour de lui. Dumouriez embrassa d'abord son ami Beurnonville, et demanda aux deputes l'objet de leur mission. Ils refuserent de s'expliquer devant cette foule d'officiers dont les dispositions leur paraissaient peu rassurantes, et ils voulurent passer dans un appartement voisin. Dumouriez y consentit, mais les officiers exigerent que la porte en restat ouverte. Camus lui lut alors le decret, en lui enjoignant de s'y soumettre. Dumouriez repondit que l'etat de son armee exigeait sa presence, et que, lorsqu'elle serait reorganisee, il verrait ce qu'il aurait a faire. Camus insista avec force; mais Dumouriez repondit qu'il ne serait pas assez dupe pour se rendre a Paris, et se livrer au tribunal revolutionnaire; que des tigres demandaient sa tete, mais qu'il ne voulait pas la leur donner. Les quatre commissaires l'assurerent en vain qu'on n'en voulait pas a sa personne, qu'ils repondaient de lui, que cette demarche satisferait la convention, et qu'il serait bientot rendu a son armee. Il ne voulut rien entendre, il les pria de ne pas le pousser a l'extremite, et leur dit qu'ils feraient mieux de prend
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