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a Dumouriez. Cette commission partit le 30 mars. Le meme jour Dumouriez se porta au champ de Bruille, d'ou il menacait a la fois les trois places importantes de Lille, Conde et Valenciennes. Il etait fort incertain sur le parti qu'il devait prendre, car son armee etait partagee. L'artillerie, la troupe de ligne, la cavalerie, tous les corps organises lui paraissaient devoues; mais les volontaires nationaux commencaient a murmurer et a se separer des autres. Dans cette situation, il ne lui restait qu'une ressource, c'etait de desarmer les volontaires. Mais il s'exposait a un combat, et l'epreuve etait difficile, parce que les troupes de ligne pouvaient avoir de la repugnance a egorger des compagnons d'armes. D'ailleurs, parmi ces volontaires il y en avait qui s'etaient fort bien battus, et qui paraissaient lui etre attaches. Hesitant sur cette mesure de rigueur, il songea a s'emparer des trois places au centre desquelles il s'etait porte. Par leur moyen il se procurait des vivres, et il avait un point d'appui contre l'ennemi, dont il se defiait toujours. Mais l'opinion etait divisee dans ces trois places. Les societes populaires, aidees des volontaires, s'y etaient soulevees contre lui, et menacaient la troupe de ligne. A Valenciennes et a Lille, les commissaires de la convention excitaient le zele des republicains, et dans Conde seulement l'influence de la division Neuilly donnait l'avantage a ses partisans. Parmi les generaux de division, Dampierre se conduisait a son egard, comme lui-meme avait fait a l'egard de Lafayette apres le 10 aout; et plusieurs autres, sans se declarer encore, etaient prets a l'abandonner. Le 31, six volontaires, portant sur leur chapeau ces mots ecrits avec de la craie: _Republique ou la mort_, l'aborderent dans son camp, et firent mine de vouloir s'emparer de sa personne. Aide de son fidele Baptiste, il les repoussa et les livra a ses hussards. Cet evenement causa une grande rumeur dans l'armee; les divers corps lui firent dans la journee des adresses qui ranimerent sa confiance. Il leva aussitot l'etendart, et detacha Miacsinsky avec quelques mille hommes pour marcher sur Lille. Miacsinsky s'avanca sur cette place, et confia au mulatre Saint-George, qui commandait un regiment de la garnison, le secret de son entreprise. Celui-ci engagea Miacsinsky a se presenter dans la place avec une legere escorte. Le malheureux general se laissa entrainer, et une fois entre dans Lille, il fut entoure
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