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alier dormit tout d'une traite jusqu'a huit heures du matin, s'habilla soigneusement, et, apres diner, s'enquit de la situation du Palais Riant, ou Fausta lui avait donne rendez-vous. L'hote lui indiqua le chemin a suivre et ajouta: --Un monument qui a du etre bien beau dans le temps, mais qui tombe en ruine; depuis Lucrece Borgia, il est inhabite. Mais, deja, Pardaillan etait en route, et, suivant une rue parallele au cours du Tibre, il ne tarda pas a se trouver devant le Palais Riant, magnifique edifice, rutilant et sombre comme un caprice de Lucrece Borgia, orne de statues et de bas-reliefs qui en faisaient la splendeur, et couvert de poussiere, les fenetres fermees, le grand atrium exterieur ravage, la porte muree. "Il me semble, murmura Pardaillan, que c'est ici la repetition du Palais de la Cite... Pourvu qu'il n'y ait pas de salle des supplices, ni de nasse de fer!..." Comme il etait la, assez embarrasse, puisque la porte etait muree, un homme passa pres de lui, le toucha legerement du coude et murmura: --Suivez-moi... "Il parait que j'etais attendu", murmura Pardaillan qui se mit a suivre sans faire d'observation, mais qui, en meme temps, s'assura rapidement que sa dague etait a sa place, a sa ceinture. L'homme enfila une sorte d'etroit passage qui limitait le Palais. Riant sur son cote droit et aboutissait au Tibre. Vers le milieu du passage, il disparut par une porte basse, et Pardaillan entra derriere lui. L'un marchant devant et l'autre suivant, toujours silencieux, ils longerent un long couloir et deboucherent enfin dans un immense vestibule qui, evidemment, occupait tout le rez-de-chaussee de la facade. Ce n'etait qu'un desert de marbre, peuple par des statues impassibles qui, toutes, avaient subi quelque convulsion populaire, car, a l'une il-manquait un bras, a l'autre la tete. Des lampadaires tordus, des corniches ruinees, des colonnes jetees bas, les murs noircis par des traces de flammes semblaient indiquer que quelque drame avait du derouler la ses sombres peripeties. Pardaillan, a la suite de son conducteur, penetra dans une partie du palais ou se retrouvaient toute la magnificence et tout le faste grandiose dont la princesse Fausta aimait a s'entourer. Il s'arreta et s'apercut soudain que son conducteur avait disparu. Il attendit donc, les yeux fixes sur un tableau de Raphael Urbain qui representait une jeune femme d'une eclatante beaute, a l'oeil noir, au sourire imperieux, aux fo
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