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ctere d'Iberville; ils estimaient sa franchise, sa noblesse de coeur, sa droiture, qui est la qualite qu'ils estiment le plus, nous dit M. de La Potherie. Ils avaient appris a connaitre M. de Martigny et M. de Serigny, qui, dans les expeditions precedentes, etaient restes plusieurs mois avec eux. Ils savaient d'avance aussi qu'ils devaient mettre toute leur confiance dans le missionnaire, par les vertus qu'ils avaient admirees dans ceux qui l'avaient precede. Ils n'oubliaient pas le P. Silvy, venu avec d'Iberville dans sa premiere expedition, et qui, reste avec eux, s'etait devoue jusqu'a ce que sa sante fut epuisee. Le P. Silvy, apres ces oeuvres de missions a la baie d'Hudson, fut rappele a Quebec, mais le coup de mort etait deja porte: il mourut au bout de quelques semaines. Les sauvages savaient tout cela, et lui conservaient une filiale reconnaissance. Ils avaient ete attaches encore au nom francais par le devouement sans limites du P. Marest, venu en 1694, et qui etait reste plusieurs annees avec eux. Le zele qu'il avait mis a travailler au service de l'equipage, pendant l'hiver meme, etait grand, mais celui qui l'animait a s'occuper des sauvages etait encore plus grand, a cause du besoin ou il voyait leurs ames. Il s'en allait aux plus grandes distances par tous les temps; il passait les rivieres a mi-corps, traversait des marais et des savanes, supportant les froids les plus violents, et gagnant ainsi le coeur des sauvages. Ils comprenaient, en le voyant supporter heroiquement ces epreuves, quelle affection il devait avoir pour les ames. Ce sont des choses que les sauvages ne devaient jamais oublier; ils n'avaient rien vu de semblable chez les ennemis des Francais. M. de Fitz-Maurice, anime par ces exemples, se mit dans les memes rapports avec les sauvages. Il allait au loin les trouver dans leurs campements, et passait les ruisseaux, les rivieres, les marais, supportant tout. Mais il est bon de rapporter une part du merite de ces oeuvres a M. d'Iberville, qui s'occupait avant tout du bien spirituel de ses hommes et des sauvages. A bord, il assistait aux prieres, aux neuvaines et a la sainte messe, Il secondait l'aumonier dans toutes les dispositions de son zele. Le P. Fitz-Maurice nous dit qu'il etait un des premiers a la confession et a la communion. Nous ne pouvons avoir une trop haute idee de ces heros chretiens, placant au-dessus de tout, le but religieux qui les guidait dans leurs entreprises, et sachan
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