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elles et grandes rivieres; elles sont couvertes de bois franc, comme chenes, ormes, noyers, de vignes d'une grosseur excessive; des prairies sans fin, les rivieres couvertes de canards et d'oies sauvages; les arbres remplis d'oiseaux aux couleurs eclatantes, de perroquets, de geais, d'oiseaux-mouches de toutes sortes." Des legions de boeufs sauvages paissent par milliers a travers les prairies. Voici quel etait le plan de M. d'Iberville dans cette exploration. Il voulait choisir un site qui serait au centre des tribus indiennes, pour pouvoir facilement communiquer avec elles, et de plus, qui serait en communication directe avec la mer par l'une des branches du fleuve, de ces fourches dont M. de La Salle avait parle dans ses relations. Il trouva d'abord, a 40 lieues de l'embouchure, la nation des Pascomboulas, et au dela, il reconnut qu'il y avait une voie directe vers la mer par ces lacs immenses qui occupent la baie du Delta. Il explora ces lacs, et eu l'honneur des ministres du roi, appela le plus grand du nom de "Pontchartrain", il nomma l'autre "Maurepas". En remontant, il rencontra une station ou se trouvait un mat peint et decore que les sauvages appelaient Baton-Rouge. C'etait un point de demarcation entre les terrains du chasse des Pascomboulas et de la nation suivante, les Oumas, dont M. d'Iberville voulut visiter le principal village. Il arriva le 20 mars au village des Oumas. Des chefs l'attendaient sur le rivage avec le calumet de paix. Ils l'entourerent, le mirent au milieu d'eux et le conduisirent au village en chantant et en dansant. "Arrives au village, dit M. d'Iberville, nous nous sommes salues et embrasses. Il etait une heure de l'apres-midi." Il fallut s'arreter et recommencer a fumer, "ce qui me fatiguait beaucoup, n'ayant jamais fume." Tout le village etait rassemble. Les tambours et les calebasses accompagnaient le chant, et il y eut plusieurs danses. Ce furent d'abord des danses militaires executees par des guerriers revetus de fourrures, armes de pied on cap et portant sur la fete des mufles d'animaux de toutes sortes, fabriques avec un rare talent d'imitation. Ces chants guerriers etaient des sons incoherents, mais non formes au hasard. Les danseurs reproduisaient avec une fidelite parfaite les cris et les hurlements des animaux feroces dont ils mettaient le masque sur leur tete. Deux bandes de guerriers se placaient en presence et, tout en gardant une certaine cadence, ils re
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