pris. Il
fallait sauver l'honneur des Bonard.
"Je connaissais, c'etait le petite Bonarde. J'avais donne les jaunets
au petite Bonarde et lui avais achete le chaine. C'etait tres joli...
ajouta-t-il en examinant la chaine. Je savais, je connaissais. Lui venir
avec moi, je donnais tout.
LE GENDARME.--Et l'autre garcon, Monsieur? N'est-ce pas votre montre et
votre chaine qu'il a dans son gousset?
M. GEORGEY.--No, no, c'etait une donation. J'avais donne, j'avais
donne tout. No, no, ma horloge pas comme ca. Une chiffre. Une couronne
baronnet. C'etaient les deux grands coquins avaient vole. J'etais sur,
tout a fait certain."
On amena les deux voleurs devant M. Georgey, et on lui presenta la
montre et le porte-monnaie avec lesquels ils se sauvaient quand ils
furent arretes.
M. GEORGEY.--C'etait ca! C'etait ma horloge! Je connais. Voyez voir,
chiffre G.G.; ca etait pour dire: George Georgey. Voyez voir, couronne
baronnet; c'etait moi, sir Midleway... C'etait tres fort visible... Le
porte-argent, c'etait mon. Je connais. C'etait mon petit niece avait
fait. Voyez voir, G.G... c'etait pour dire: George Georgey. Couronne
baronnet, ca etait pour dire: sir Midleway... Je connais; c'etait
Alcide, ca. Laissez, laissez tous les deux garcons, je emmener eux; il
etait noir, il etait moitie la nuit. _Goodbye_, sir. Venez, Alcide;
Fridric, marchez avant moi."
Les deux voleurs, trop heureux d'en etre quittes a si bon marche, ne se
firent pas repeter l'ordre de M. Georgey; s'echappant du milieu de la
foule, ils rejoignirent l'Anglais et marcherent devant lui en silence.
Quand ils furent hors de la ville, Alcide, qui avait retrouve son
effronterie accoutumee, commenca a vouloir s'excuser aux yeux de M.
Georgey.
"Vous etes bien bon, Monsieur, d'avoir defendu Frederic et moi contre
ces mechants gendarmes...
M. GEORGEY.--Tenez vos langues, malhonnete, voleuse; je vous defendais
les paroles.
ALCIDE.--Mais, Monsieur, je vous assure...
M. GEORGEY.--Je disais: tenez le langue. Je voulais pas ecouter votre
voix horrible: voleur, gueuse, gredine. Moi tout dire a Madme Bonarde, a
Master Bonarde, a papa Alcide. Ah! tu avais volonte vole moi! Tu croyais
Georgey une imbecile comme toi! Tu croyais moi disais des excuses pour
toi? Moi savoir tout; moi parler menteusement pour Madme Bonarde, par
le raison de Fredric voleur avec toi. Moi avoir pitie povre Madme
Bonarde... Moi savoir Madme Bonarde, Master Bonarde, morte pour la honte
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