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ure et le autres t'aiment tous. Et le jugement etre excellent." Frederic le regarda avec surprise. FREDERIC.--J'ai pourtant entendu la lecture de l'acte d'accusation qui dit que j'ai lutte contre le marechal des logis. M. GEORGEY.--Quoi c'est lutter? Ce n'etait rien du tout. Ce n'etait pas taper. FREDERIC.--Que Dieu vous entende, Monsieur! Je vous remercie de votre bonne intention. M. GEORGEY.--Tiens, Fridric, voila une grosse panier; il y avait bonnes choses pour manger. Tu avais curiosite? Tu volais voir? je savais. Voila." M. Georgey retira trois langues fourrees et fumees. "Une, ail. Une, truffes. Une, pistaches; tout trois admirables. Une pate, une jambon." Il posa le tout sur la paillasse. Frederic sourit, il etait touche de la bonte avec laquelle cet excellent homme cherchait a le consoler. Il prit un air satisfait et le remercia vivement d'avoir si bien trouve des distractions a son chagrin. M. Georgey fut enchante, lui raconta beaucoup d'histoires du pays, de la ferme, de Julien, et il laissa Frederic reellement remonte et content de toutes ces nouvelles du pays. XXVI CONSEIL DE GUERRE Peu de jours apres, le conseil de guerre s'assembla pour juger Alcide et Frederic. Frederic fut amene et place entre deux chasseurs. Il etait d'une paleur mortelle; ses yeux etaient gonfles de larmes qu'il avait versees toute la nuit. Sa physionomie indiquait l'angoisse, la honte et la douleur. Alcide fut place a cote de lui. Son air effronte, son regard faux et mechant, son sourire force contrastaient avec l'attitude humble et triste de son compagnon. On lut les pieces necessaires, l'acte d'accusation, les depositions, les interrogatoires, et on appela le marechal des logis pour deposer devant le tribunal. Il accusa tres energiquement Alcide, et il parla de Frederic en termes tres moderes. LE PRESIDENT.--Mais avez-vous ete touche par Bonard? LE MARECHAL DES LOGIS.--Touche pour se defendre, oui, mais pas pour attaquer. LE PRESIDENT.--Comment cela? Expliquez-vous. LE MARECHAL DES LOGIS.--C'est-a-dire que lorsque Bourel l'a appele, il est arrive, mais en chancelant, parce que le vin lui avait ote de la solidite. Quand il a approche, je l'ai pousse, il a voulu s'appuyer sur Bourel, et il s'est trompe de bras et de poitrine, je suppose, car c'est sur moi qu'il a chancele. Je l'ai encore repousse; il est revenu tomber sa tete sur mon epaule. Puis le poste est accouru; on les a empoigne
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