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Visceribus nudis armatum condidit hostem,
Illatae cladis liberiore dolo.
Ipsa satellitibus pellitis Roma patebat,
Et captiva prius, quam caperetur, erat.
Nec tantum Geticis grassatus proditor armis:
Ante Sibyllinae fata cremavit opis.
Odimus Althaeam consumti funere torris:
Niseum crinem flere putantur aves:
At Stilicho aeterni fatalia pignora regni;
Et plenas voluit praecipitare colus.
Omnia Tartarei cessent tormenta Neronis,
Consumat Stygias tristior umbra faces.
Hic immortalem, mortalem perculit ille:
Hic mundi matrem perculit, ille suam.
Claudian draws a very different portrait of Stilicho. Indeed, as Gibbon
observes, "Stilicho, directly or indirectly, is the perpetual theme of
Claudian."]
Enfin on y remarque quelques beaux vers, et particulierement celui-ci sur
une ville ruinee.
Cernimus exemplis oppida posse mori.
Mais il peche par la composition, Ses tableaux sont secs et froids; sa
maniere petite et mesquine. Du reste, point de genie, point d'imagination,
et par consequent, point d'invention ni de coloris. Voila ce qu'il
presente, ou au moins ce que j'ai cru y voir; et ce sont probablement ces
defauts qui ont fait donner a son poeme le nom degradant d'Itineraire, sous
lequel il est connu.
Nous en avons une traduction Francaise par le Franc de Pompignan.
[Footnote: Melanges de litter. de poes. et d'hist. par l'Acad. de
Montauban. p.81.]
Vers 505, Arculfe, evoque Gaulois, etoit alle en pelerinage a Jerusalem. A
son retour, il voulut en publier la relation; et il chargea de cette
redaction un abbe ecossais, nomme Adaman, auquel il donna des notes tant
manuscrites que de vive voix. La relation composee par Adaman, intitulee:
De locis sanctis, est divisee en trois livres: a ete imprimee par Gretser,
puis, plus complete encore, par Mabillon. [Footnote: Acta ord. S. Bened.
sec. 3.1.2 p. 502.]
Arculfe, apres avoir visite la Terre Sainte, setoit embarque pour
Alexandrie. D'Alexandrie, il avoit passe a l'ile de Cypre, et de Cypre a
Constantinople, d'ou il etoit revenu en France. Un pareil voyage promet
assurement beaucoup; et certes l'homme qui avoit a decrire la Palestine,
l'Egypte et la capitale de l'Empire d'Orient pouvoit donner une relation
interessante. Mais pour l'execution d'un projet aussi vaste il falloit une
philosophie et des connoissance que son siecle etoit bien loin d'avoir.
C'est un pelerinage, et non un voyage, qu
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