issantes.
AND., dans ses corrections, reproduit le type automatique;
en effet, il diminue le 1er point de 8, puis les points suivants de
12, de 16, de 20, etc., de sorte que la serie de corrections forme
une ligne droite, qui s'eloigne progressivement de la marge,
mais moins que les points marques d'abord; la correction la
plus forte est de 10 centimetres.
GOUJ., 0.
MAS., a partir du 18e point, marque des corrections en ligne
droite, dont les premieres ont une valeur de 4 millimetres et
les autres une valeur de 12 centimetres; toutes ces corrections
sont en moins.
HUB., 3 corrections en moins, de 8 millimetres chacune.
TIX., 0.
Les rectifications faites par des sujets, apres la fin de l'experience, ne
doivent evidemment pas etre prises au pied de la lettre. Ce n'est pas apres
avoir reproduit de memoire 36 lignes qu'on peut corriger avec surete l'une
d'entre elles; les corrections doivent donc etre considerees comme la
simple indication de ce que le sujet pense de son travail apres l'avoir
termine, de l'idee qu'il se fait encore sur l'accroissement des lignes.
Nous ne pouvons tenir compte, pour les raisons donnees plus haut, que des
resultats fournis par 21 sujets. Sur ce nombre, la plupart, soit 14, ont
fait des corrections dans le sens de la diminution; 2 seulement ont allonge
les lignes; 2 ont fait des corrections insignifiantes; et 3 ont fait des
corrections qui regularisaient la position des points. Ces regularisations
sont du reste frequentes dans le cas ou le sujet diminue les lignes. En
resume, on peut decrire de la maniere suivante les corrections; elles se
font en moins, elles regularisent l'ensemble des points, elles laissent
subsister, en la diminuant, l'indication de l'accroissement des lignes.
Il s'est produit dans deux cas, pendant que le sujet s'absorbe dans la
correction de sa feuille, un petit fait qui donne beaucoup a reflechir. Le
sujet commence par corriger un certain nombre de ses lignes, en marquant
des cercles de la maniere qu'on lui a prescrit; puis, quand son travail est
termine, il n'en est pas content, et sans aucune parole de notre part, sans
aucune suggestion par geste ou autrement, il fait une seconde serie de
corrections, qui a pour effet de diminuer la longueur des lignes de la 1re
correction. C'est par exemple le cas de Clou, qui en se corrigeant fait une
serie de petits cercles assez rapprochee de la serie de points; ensuite,
se ravisant, il fait une seconde serie de ce
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