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upes dont il put disposer. Il transporta une partie des forces qu'il avait dans les Marches, au-dela de l'Apennin, et ne laissa au general Casa-Bianca que ce qui lui etait strictement necessaire pour retarder de ce cote la marche de l'ennemi. Lui-meme courut a Ancone pour hater l'arrivee de ses parcs et des munitions. Ne s'effrayant pas plus qu'il ne fallait de ce qui se preparait sur ses derrieres en Toscane, il chargea un officier, avec un faible detachement, d'observer ce qui se passait de ce cote. Les Napolitains rencontrerent enfin les Francais sur les differentes routes qu'ils parcouraient. Ils etaient trois fois plus nombreux, mais ils avaient affaire aux fameuses bandes d'Italie, et ils trouverent que la tache etait rude. Dans les Marches, la colonne qui s'avancait par Ascoli fut repoussee au loin par Casa-Bianca. Sur la route de Terni, un colonel napolitain fut enleve avec tout son corps par le general Lemoine. Cette premiere experience de la guerre avec les Francais etait peu faite pour encourager les Napolitains. Cependant Mack fit ses dispositions pour enlever la position qu'il sentait la plus importante, celle de Civita-Castellana, ou Macdonald se trouvait avec le gros de nos troupes. Civita-Castellana est l'ancienne Veies. Elle est placee sur un ravin, dans une position tres forte. Les Francais tenaient plusieurs postes eloignes qui en couvraient les approches. Le 14 frimaire an VII (4 decembre), Mack fit attaquer Borghetto, Nepi, Rignano, par des forces considerables. Il dirigea par la rive opposee du Tibre une colonne accessoire, qui devait s'emparer de Rignano. Aucune de ces attaques ne reussit. L'une des colonnes, mise en fuite, perdit toute son artillerie. Une seconde, enveloppee, perdit trois mille prisonniers. Les autres, decouragees, se bornerent a de simples demonstrations. Nulle part enfin les troupes napolitaines ne purent soutenir le choc des troupes francaises. Mack, un peu deconcerte, renonca a enlever la position centrale de Civita-Castellana, et commenca a s'apercevoir que ce n'etait pas sur ce point qu'il aurait fallu essayer de forcer la ligne ennemie. C'est a Terni, point plus rapproche de l'Apennin, et moins defendu par les Francais, qu'il aurait du frapper le coup principal. Il songea des lors a derober ses troupes, et a les reporter de Civita-Castellana sur Terni. Mais pour cacher ce mouvement, il aurait fallu une rapidite d'execution impossible avec des troupes sans discipline. Il fa
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