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seances tout entieres. On passe ensuite a Fabre. On l'interroge, on veut l'obliger a dire quelle part il a eue aux ecrits nouvellement repandus. Il repond qu'il n'y est pas pour une virgule, et que, relativement a Philippeau et Bourdon de l'Oise, il peut assurer ne pas les connaitre. On veut enfin prendre un parti sur les quatre individus denonces. Robespierre, quoique n'etant plus dispose a menager Camille, propose de laisser la cette discussion, et de passer a un autre sujet plus grave, plus digne de la societe, plus utile a l'esprit public, savoir les vices et les crimes du gouvernement anglais. "Ce gouvernement atroce cache, disait-il, sous quelques apparences de liberte, un principe de despotisme et de machiavelisme atroce; il faut le denoncer a son propre peuple, et repondre a ses calomnies, en prouvant ses vices d'organisation et ses forfaits." Les jacobins voulaient bien de ce sujet qui fournissait une si vaste carriere a leur imagination accusatrice, mais quelques-uns d'entre eux desiraient auparavant radier Philippeau, Camille, Bourdon et Fabre. Une voix meme accuse Robespierre de s'arroger une espece de dictature. "Ma dictature, s'ecrie-t-il, est celle de Marat et de Lepelletier; elle consiste a etre expose tous les jours aux poignards des tyrans. Mais je suis las des disputes qui s'elevent chaque jour dans le sein de la societe, et qui n'aboutissent a aucun resultat utile. Nos veritables ennemis sont les etrangers; ce sont eux qu'il faut poursuivre et dont il faut devoiler les trames." Robespierre renouvelle en consequence sa proposition, et fait decider, au milieu des applaudissemens, que la societe, mettant de cote les disputes elevees entre les individus, s'occupera, dans les seances qui vont suivre, de discuter, sans interruption, les vices du gouvernement anglais. C'etait detourner a propos l'inquiete imagination des jacobins, et la diriger sur une proie qui pouvait les occuper long-temps. Philippeau s'etait deja retire sans attendre une decision. Camille et Bourdon ne furent ni rejetes ni confirmes; on n'en parla plus, et ils se contenterent de ne plus paraitre devant la societe. Pour Fabre-d'Eglantine, bien que Chabot l'eut entierement justifie, les faits qui arrivaient chaque jour a la connaissance du comite de surete generale, ne permirent plus de douter de sa complicite; il fallut lancer contre lui un mandat d'arret, et le reunir a Chabot, Bazire, Delaunay et Julien de Toulouse. Il restait de to
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