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ardinier lui avait envoyees il y avait trois jours. JULES Je les ai plantees dans mon jardin, papa, elles y sont. LE JARDINIER Non, Monsieur Jules; j'en viens, et je n'ai vu dans votre jardin que les dahlias, reines-marguerites et autres fleurs communes. JULES Je n'en ai pas eu d'autres; je vous avais fait demander des pensees, que vous n'avez pas voulu me donner; je n'ai pas eu d'autres fleurs. LE JARDINIER Mais, Monsieur Jules, c'est moi-meme qui ai charge la brouette de Blaise. LE COMTE Comment, encore Blaise! Mais c'est un demon, que ce garcon! Je ne sais en verite d'ou cela vient, mais, partout ou il est, il y a du mal de fait. LE JARDINIER C'est pourtant un bon et honnete garcon, Monsieur le comte; je le connais depuis qu'il est ne, et personne n'a jamais eu a se plaindre de lui. --Moi, je m'en plains, reprit M. de Trenilly avec hauteur, et ce n'est pas sans raison. Mais, Jules, qu'a-t-il fait de ces fleurs? JULES Je crois, papa, qu'il les a prises pour lui, puisqu'il ne les a pas rapportees au jardinier, et qu'elles ne sont pas dans mon jardin." M. de Trenilly dit encore au jardinier quelques paroles de reproche, et sortit precipitamment, se dirigeant vers la maison d'Anfry. Ne le trouvant pas chez lui, il alla au jardin pour voir si Blaise avait reellement ose prendre les fleurs; il y entra au moment ou Anfry et Blaise rangeaient les pots de fleurs pour les charger sur la brouette. "Je te prends donc enfin sur le fait, petit voleur, mauvais polisson, dit M. de Trenilly, s'avancant vers Blaise avec colere. --Pardon, Monsieur le comte, dit Anfry en se placant respectueusement, mais resolument devant Blaise, pour le mettre a l'abri du premier mouvement de colere de M. de Trenilly; Blaise n'est ni un voleur ni un polisson. Monsieur le comte a encore une fois ete induit en erreur. --Erreur, quand la preuve est la sous mes yeux? dit le comte, fremissant de colere. ANFRY Mille excuses, monsieur le comte, si je prends la liberte de vous demander ce que vous supposez! LE COMTE Je suppose que votre fils est un vaurien, et vous un insolent. Ces fleurs sont a moi, volees par votre fils, qui vous a fait je ne sais quel conte pour expliquer leur possession. ANFRY Blaise n'a jamais dit que les fleurs fussent a lui, Monsieur le comte, et la preuve c'est que les voila pretes a etre placees sur cette brouette, pour les ramener au jardinier de M. le comte; Blaise les a
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