toire._
_2. __Laboratoire, avec ses deux grandes fenetres grillees et ses
portes; donnant l'une sur le vestibule, l'autre sur la Chambre
Jaune._
_3. __Vestibule, avec sa fenetre non grillee et sa porte d'entree
donnant sur le parc._
_4. __Lavatory._
_5. __Escalier conduisant au grenier._
_6. __Vaste et unique cheminee du pavillon servant aux experiences
de laboratoire._
Avant de gravir les trois marches de la porte du pavillon,
Rouletabille nous arreta et demanda a brule-pourpoint a M. Darzac:
"Eh bien! Et le mobile du crime?
-- Pour moi, monsieur, il n'y a aucun doute a avoir a ce sujet,
fit le fiance de Mlle Stangerson avec une grande tristesse. Les
traces de doigts, les profondes ecorchures sur la poitrine et au
cou de Mlle Stangerson attestent que le miserable qui etait la
avait essaye un affreux attentat. Les medecins experts, qui ont
examine hier ces traces, affirment qu'elles ont ete faites par la
meme main dont l'image ensanglantee est restee sur le mur; une
main enorme, monsieur, et qui ne tiendrait point dans mon gant,
ajouta-t-il avec un amer et indefinissable sourire...
-- Cette main rouge, interrompis-je, ne pourrait donc pas etre la
trace des doigts ensanglantes de Mlle Stangerson, qui, au moment
de s'abattre, aurait rencontre le mur et y aurait laisse, en
glissant, une image elargie de sa main pleine de sang?
-- il n'y avait pas une goutte de sang aux mains de Mlle
Stangerson quand on l'a relevee, repondit M. Darzac.
-- On est donc sur, maintenant, fis-je, que c'est bien Mlle
Stangerson qui s'etait armee du revolver du pere Jacques,
puisqu'elle a blesse la main de l'assassin. _Elle redoutait donc_
_quelque chose ou quelqu'un?_
__
-- C'est probable...
-- Vous ne soupconnez personne?
-- Non...", repondit M. Darzac, en regardant Rouletabille.
Rouletabille, alors, me dit:
-- Il faut que vous sachiez, mon ami, que l'instruction est un peu
plus avancee que n'a voulu nous le confier ce petit cachottier de
M. de Marquet. Non seulement l'instruction sait maintenant que le
revolver fut l'arme dont se servit, pour se defendre, Mlle
Stangerson, mais elle connait, mais elle a connu tout de suite
l'arme qui a servi a attaquer, a frapper Mlle Stangerson. C'est,
m'a dit M. Darzac, un "os de mouton". Pourquoi M. de Marquet
entoure-t-il cet os de mouton de tant de mystere? Dans le dessein
de faciliter les recherches des agents de la Surete? Sans doute.
Il imagine peut-etre qu'on va retrouver so
|