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e partie de leurs pouvoirs, ils tenaient sous leur main des hommes devoues, parfaitement instruits de l'etat de chaque localite, et n'ayant d'autorite que ce qu'ils leur en donneraient eux-memes pour le besoin de ce service extraordinaire. Il y avait deja differens representans dans l'interieur, soit dans la Vendee, soit a Lyon et a Grenoble, pour detruire les restes du federalisme; il en fut nomme encore dix-huit, charges de se partager la France, et de se concerter avec ceux qui etaient deja en mission pour faire mettre en marche les jeunes gens de la premiere requisition, pour les armer, les approvisionner, et les diriger sur les points convenables, d'apres l'avis et les demandes des generaux. Ils devaient en outre achever la complete soumission des administrations federalistes. Il fallait a ces mesures militaires joindre des mesures financieres pour fournir aux depenses de la guerre. On connait l'etat de la France sous ce rapport. Une dette en desordre, composee de dettes de toute espece, de toute date, et qui etaient opposees aux dettes contractees sous la republique; les assignats discredites, auxquels on opposait le numeraire, le papier etranger, les actions des compagnies financieres, et qui ne pouvaient plus servir au gouvernement pour payer les services publics, ni au peuple pour acheter les marchandises dont il avait besoin; telle etait alors notre situation. Que faire dans de pareilles conjonctures? Fallait-il emprunter, ou emettre des assignats? Emprunter etait impossible dans le desordre ou se trouvait la dette, et avec le peu de confiance qu'inspiraient les engagemens de la republique. Emettre des assignats etait facile, et il suffisait pour cela de l'imprimerie nationale. Mais, pour fournir aux moindres depenses, il fallait emettre des quantites enormes de papier, c'est-a-dire cinq ou six fois plus que sa valeur nominale, et par la on augmentait necessairement la grande calamite de son discredit, et on amenait un nouveau rencherissement dans les marchandises. On va voir ce que le genie de la necessite inspira aux hommes qui s'etaient charges du salut de la France. La premiere et la plus indispensable mesure etait de mettre de l'ordre dans la dette, et d'empecher qu'elle ne fut divisee en contrats de toutes les formes, de toutes les epoques, et qui, par leurs differences d'origine et de nature, donnaient lieu a un agiotage dangereux et contre-revolutionnaire. La connaissance de ces vieux titres, leur
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