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etat se chargeait de leurs dettes, et ne s'emparait de leurs proprietes que jusqu'a concurrence des sommes employees au remboursement. Ce projet fut adopte[1] en entier, et aussi bien execute qu'il etait bien concu. [Note 1: 24 aout.] Le capital de la dette ainsi uniformisee fut converti en une masse de rentes de 200 millions par an. On crut devoir, pour remplacer les anciens impots de differente espece dont elle etait grevee, la frapper d'une imposition fonciere d'un cinquieme, ce qui reduisait le service des interets a 160 millions. De cette maniere tout etait simplifie, eclairci; une grande source d'agiotage se trouvait detruite, et la confiance renaissait, parce qu'une banqueroute partielle, a l'egard de telle ou telle espece de creance, ne pouvait plus avoir lieu, et qu'une banqueroute generale pour toute la dette n'etait pas supposable. Des ce moment, il devenait plus facile de recourir a un emprunt. On va voir de quelle maniere on se servit de cette mesure pour soutenir les assignats. La valeur dont la revolution disposait pour ses depenses extraordinaires consistait toujours uniquement dans les biens nationaux. Cette valeur, representee par les assignats, flottait dans la circulation. Il fallait favoriser les ventes pour faire rentrer les assignats, et les relever en les rendant plus rares. Des victoires etaient le meilleur moyen, mais non le plus facile, de hater les ventes. Pour y suppleer, on imagina divers expediens. Par exemple, on avait permis aux acquereurs de diviser leurs paiemens en plusieurs annees. Mais cette mesure, inventee pour favoriser les paysans et les rendre proprietaires, etait plus propre a provoquer des ventes qu'a faire rentrer des assignats. Afin de diminuer plus surement leur quantite circulante, on avait decide de faire le remboursement des offices, partie en assignats, partie en _reconnaissances de liquidation_. Les remboursements s'elevant a moins de 3,000 francs devaient etre soldes en assignats, les autres devaient l'etre en _reconnaissances de liquidation_, qui n'avaient pas cours de monnaie, qui ne pouvaient pas etre divisees en sommes moindres de 10,000 livres, ni autrement transmises que les autres effets au porteur, et qui etaient recues en paiement des biens nationaux. De cette maniere, on diminuait la portion des biens nationaux convertis en monnaie forcee; tout ce qui etait transforme en _reconnaissances de liquidation_ consistait en sommes peu divisees, difficileme
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