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se trouvait, la menace de faire intervenir le juge de paix coupa court a sa colere et la laissa assez inquiete de ce qui allait arriver de la visite de Charles au juge. Pendant qu'elle attendait, qu'elle avait peur, qu'elle tressaillait au moindre bruit, Charles avait couru chez Juliette, a laquelle il fit, comme la veille, le recit de ce qui etait arrive. "Eh bien, Juliette, que me conseilles-tu a present? Faut-il toujours que je me laisse battre par cette femme sans coeur, qui n'est desarmee ni par ma patience, ni par ma docilite, ni par mon courage a supporter sans me plaindre les coups dont elle m'accable? Juliette, emue:--Non, Charles, non! C'est trop! Reellement, c'est trop! Tu peux, tu dois eviter ces corrections injustes et cruelles. Charles, vivement:--Mais, a moins de la battre, du moins de lui resister par la violence, comment puis-je me defendre? Elle n'a pas de coeur; rien ne la touche; et je ne consentirai jamais a la prier, la supplier, la flatter! Non, non, ce serait une bassesse; jamais je ne ferai rien de pareil. Juliette, affectueusement:--Voyons, Charles, ne te monte pas comme si je te poussais a faire une platitude; je ne te conseillerai rien de mauvais, je l'espere. Mais je ne peux pas t'encourager a la frapper, comme tu dis. Tache de trouver des moyens innocents dans le genre des visieres; tu as de l'invention, et Betty t'aidera. --De quoi est-il question? demanda Marianne qui entrait. Par quel hasard es-tu ici des le matin, Charles?" Charles mit Marianne au courant des evenements. "Ce qui me desole, ajouta-t-il, c'est de lui devoir le pain que je mange, l'habit que je porte, le grabat sur lequel je dors. Marianne:--Tu ne lui dois rien du tout; c'est elle qui te doit. J'ai presque la certitude que ton pere avait place chez elle cinquante mille francs qui lui restaient et qui sont a toi depuis la mort de ton pere!" Charles bondit de dessus sa chaise. Charles:--Cinquante mille francs! j'ai cinquante mille francs!... Mais non, ce n'est pas possible! Elle me dit toujours que je suis un mendiant! Marianne:--Parce qu'elle te vole ta fortune. Mais sois tranquille, il faudra bien qu'elle te la rende un jour. Je ne l'ai decouvert que depuis peu, et j'en ai parle au juge de paix, en le priant d'avoir l'oeil sur ma cousine par rapport a toi; ensuite, mon cousin ton pere, m'en a dit quelque chose plus d'une fois pendant sa derniere maladie, mais vaguement, parce que ta cousine Mac'Mi
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