istence
sont monopolises par certaines classes ou certains individus. Quant a
l'organisation economique de la societe, nous sommes partisans de la
forme communiste ou methode cooperative de production."
Nous pourrions citer encore beaucoup d'auteurs qui tous parlent dans le
meme sens. Il existe donc un point de depart commun pour les socialistes
et les anarchistes.
En second lieu, Merlino voudrait une _organisation de la production_:
"Le principe fondamental de l'organisation de la production que chaque
individu doit travailler, doit se rendre utile a ses semblables, a moins
qu'il ne soit malade ou incapable ... ce principe que tout homme doit se
rendre utile par le travail a la societe, n'a pas besoin d'etre codifie:
il doit entrer dans les moeurs, inspirer l'opinion publique, devenir
pour ainsi dire une partie de la nature humaine. Ce sera la pierre sur
laquelle sera edifiee la nouvelle societe. Un arrangement quelconque
fonde sur ce principe ne produira pas d'injustices graves et durables,
tandis que la violation de ce principe ramenerait infailliblement et en
peu de temps l'humanite au regime actuel."
Consequemment, nous sommes d'accord sur l'ABOLITION DE LA PROPRIETE
PRIVEE et L'ORGANISATION DE LA PRODUCTION.
Voici le troisieme point: Merlino part de l'idee que "l'expropriation de
la bourgeoisie ne peut se faire que par la violence, par voies de fait.
Les ouvriers revoltes n'ont a demander a personne la permission de
s'emparer des usines, des ateliers, des magasins, des maisons et de s'y
installer. Seulement ce n'est la, a peine, qu'un commencement de la
prise de possession, un preliminaire: si chaque groupe d'ouvriers
s'etant empare d'une partie du capital ou de la richesse, voulait en
demeurer maitre absolu a l'exclusion des autres, si un groupe voulait
vivre de la richesse accaparee et se refusait a travailler et s'entendre
avec les autres pour l'organisation du travail, on aurait sous d'autres
noms et au benefice d'autres personnes, la continuation du regime
actuel. La prise de possession primitive ne peut donc qu'etre
provisoire: la richesse ne sera mise reellement en commun que quand tout
le monde se mettra a travailler, quand la production aura ete organisee
dans l'interet commun."
Les socialistes furent toujours d'accord sur ce point, mais depuis que
le microbe parlementaire a exerce ses ravages parmi les socialistes, il
n'en est plus ainsi.
A Erfurt, Liebknecht appela "la violence un facteur r
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